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Il y a des lieux...


Il y a des lieux qui n’existent pas
Tant que les larmes
N’y ont pas nettoyé l’espace
D’une qualité d’être.

Il y a des temps qui n’existent pas
Tant que la souffrance
N’y a pas mesuré
L’espace d’une autre dimension.

Tu m’as fait entrer
Dans un autre lieu de moi,
Dans un autre temps.

Il me faudra prendre
Le temps de regarder
Le temps passer,
Prendre le temps
D’aimer le temps qui passe,
De me refabriquer
L’histoire du temps
Que je dois vivre sans toi
Pour y mettre, au moins,
Quelque chose que j’y aime.


Père André-Marie

Tu n'es plus dans le même lieu que nous.



Pour toi, « ici »
N’est plus dans le même lieu
Que pour nous.

Pour toi, « maintenant »
N’est plus dans le même temps
Que pour nous.

Tu vis
Là où la vie est infinie.
Où le temps s’éternise.

Tu t’orphelines de nous
Et il nous faut,
Par d’autres relations,
Réinventer, pour te rejoindre,
Une vie intemporisée.
Guide-nous vers l’assurance
De notre propre existence
Où, par transparence,
La preuve se fera
Que l’épreuve prendra fin.


Père André-Marie


 rose noire de deuil

Je ne suis pas loin...juste de l'autre côté...




La mort n'est qu'un passage.

Je suis seulement passé dans la pièce à coté.

Je suis moi, vous êtes vous.

Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné

Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.

N'employez pas un ton différent.

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez de rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez ou ne priez pas.
Souriez, pensez à moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été.

Sans emphase d'aucune sorte,

sans aucune trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos vues ?

pourquoi serais-je hors de vos pensées.

Je ne suis pas loin.

Juste de l'autre coté du chemin.


Charles Péguy

Il y a toujours de l'espoir


A toutes blessures dans le cœur
A toutes souffrances et rancœurs
Ne plongez pas dans le désespoir
Car, oui quelque, part il y a l’espoir.
Ne versez plus autant de tristes larmes
Qui blessent ainsi vos cœurs et vos âmes
Cherchez plutôt le soutien, et le courage
Qui ne vous conduira pas au surmenage.
Tournez vous vers celui qui vous écoute
C'est-à-dire vers votre Dieu, l’Eternel
Car lui seul peut être à votre écoute
Puisqu’il vous sera toujours fidèle.
Ne laissez pas parler vos larmes
Par la tristesse de vos états d’âmes
Mais laissez parler toujours vos cœurs
Qui vous conduiront vers le doux bonheur.
Le bonheur d’être appelé, notre Dieu
C’est lui seul toujours qui du haut des cieux
Est votre soutien, car son amour et si précieux.



Maria Stella Baldachino

Ceux qui s'en vont...


Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Les vieux parents les vrais amis
Ceux qui ont laissé leur jeunesse
Dans un paysage endormi 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Le cœur serré les cheveux gris
Ceux qui n'ont pas laissé d'adresse
Comme s'ils voulaient qu'on les oublie 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec le silence et la pluie
Avec la force et la faiblesse
De vouloir être encore en vie 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
En étranger au Paradis
Ceux qui emportent leur tendresse
Et leur sourire à l'infini 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec des fleurs au bout des doigts
Ceux qui ne tiennent pas leur promesse
Qui sont partis pour qui pourquoi 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Comme des écoliers dans le froid
Les évadés qui disparaissent
Les survivants de l'au-delà 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec le silence et la pluie
Avec la force et la faiblesse
De vouloir être encore en vie 

Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
En étranger au Paradis
Ceux qui emportent leur tendresse
Et leur sourire à l'infini 
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent,

Didier Barbelivien


Chanson interprétée par Ginette Reno

Ce qui se passera de l'autre côté..



"Ce qui se passera de l'autre côté

quand tout pour moi aura basculé dans l'éternité...

Je ne le sais pas...

Je crois, je crois seulement, qu'un grand amour m'attend.

Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé,

je laisserai Dieu peser le poids de ma vie...

Mais ne pensez pas que je désespère.

Non, je crois qu'un grand amour m'attend."




Saint Jean de la Croix

Que ma mort soit utile à d'autres...



Un jour viendra où mon corps, recouvert d'un drap blanc, soigneusement tiré aux quatre coins du lit, restera immobile sur un lit d'hôpital, parmi la rumeur des vivants et les affres des mourants.

À un moment donné, un médecin constatera que mon cerveau a cessé de fonctionner et, qu'à tous égards, la vie m'a quitté.

Quand cela arrivera, n'essayez pas de me maintenir artificiellement en vie au moyen d'un appareil. Et ne parlez pas de mon "LIT DE MORT".

Dites plutôt "LIT DE VIE" et laissez emporter mon corps pour

qu'il serve à donner à d'autres une vie plus riche...

Qu'on donne mes yeux à celui qui n'a jamais vu le lever du soleil,

le visage d'un bébé ou l'amour dans le regard d'une femme...

Qu'on donne mon cœur à celui dont le cœur n'a été qu'une cause permanente de souffrance...

Qu'on donne mon sang à l'adolescent qu'on a sorti des débris de sa voiture afin qu'il vive assez longtemps pour voir jouer ses petits enfants...

Qu'on donne mes reins à celui qui doit recourir de semaine en semaine au rein artificiel...

Qu'on prenne mes os, mes muscles, tous les nerfs et les tissus de mon corps et qu'on trouve le moyen, grâce à eux, de faire marcher un enfant paralysé...

Qu'on explore tous les recoins de mon cerveau.

Qu'on en prenne la matière s'il le faut, afin qu'un jour un jeune garçon privé de la parole soit capable de crier sa joie et qu'une petite fille sourde puisse entendre la pluie battre contre les vitres...

Qu'on brûle ce qui restera de moi et qu'on répande mes cendres à tous vents pour aider les fleurs à pousser.

S'il faut mettre quelque chose en terre, que ce soit mes fautes, mes faiblesses et tous mes préjugés à l'encontre de mes semblables.

Si par hasard vous désirez conserver mon souvenir, faites-le en aidant d'un mot ou d'un geste quelqu'un qui en aura besoin

Si vous faites tout ce que je vous ai demandé, "JE VIVRAI ÉTERNELLEMENT".

Merci de votre compréhension !


auteur inconnu
image : Images blogs Dexter

La nuit n'est jamais complète



La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.

Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, LA VIE, à partager...

Paul Eluard


Au plus profond de votre chagrin, ne vous repliez pas sur vous-même plus qu'il n'est nécessaire, et regardez bien autour de vous afin de prendre cette main tendue, de vous épancher auprès de ces oreilles attentives, de trouver du soutien et du réconfort auprès de ce coeur généreux, d'accepter l'aide qu'on vous propose, de laisser aller dans ces bras aimants et empathiques......vous n'êtes jamais seuls.

Réflexion de Jacques Salomé sur la fausse-couche


Emouvante réflexion de Jacques Salomé sur les enfants qui ne font que passer dans la vie de leurs parents, fausse-couche, enfant mort-né ou mort en bas âge.

"Il est venu au monde et je l'ai perdu avant même de le rencontrer", s'est lamentée cette femme.

Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque, ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui :

Que certains bébés, certains enfants se "donnent la liberté" d'apparaître,
de seulement apparaître dans la vie,
pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents de naître enfin
ou d'accéder à plus de vie dans leur existence.

Certains enfants sont de passage pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin,
pour témoigner d'un choix de vie à faire.

Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors.

Certains enfants ont ce pouvoir de dire par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : "Ose ta vie, toi seul la vivra".

Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret envoyé par ces enfants
dont la présence éphémère nous blesse à jamais si nous restons sourds à leur message d'espoir.



Jacques Salomé

La mort de mes parents...



La mort de mes parents m'a fait mourir à
une part de ma vie.

Elle a donné naissance à une autre vie.

Les deuils nous font mourir et renaître à nous-mêmes.

Tous les deuils font renaître à la vie.

A condition de les vivre, de les accepter,

de les comprendre, de les dépasser.

Accepter de les vivre, c'est accepter de vivre.

Accepter la mort,  c'est accepter de vivre.

Accepter la mort, c'est accepter la Vie.

Maintenant, je vis.

Que chacun garde à jamais conscience d'être en vie.


    Catherine Bensaïd


Comment être fidèle à nos chers disparus ?


Il n’est pas absolument utile
D'aller tous les jours
Sur la tombe
De ceux que tu aimes.

Tu es fidèle à tes chers parents disparus
Par la dignité avec laquelle
Tu conduis la vie
Qu’ils t’ont donnée…

Par la délicatesse avec laquelle
Tu rassembles en toi
Les qualités qu’ils ont vécues…

Par l’amour avec lequel
Tu gères l’héritage
De bonté, de générosité
Et de pardon qu’ils t’ont laissé
Et qu’ils vivent en DIEU Pour l’éternité.



Père André-Marie



La mort ne détruit pas l'amour




Ce que je sais, c'est que la mort ne détruit pas
l'amour que l'on portait à ceux qui ne sont plus...

Je le sais parce que, tous les jours, je vis avec les miens...

Ce que je sais aussi, c'est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c'est que l'amour, le bien, la fidélité et l'espoir
triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je le sais, je le crois.

Martin Gray ("Au nom de tous les miens")




Tant qu'il était vivant...


Tant qu’il était vivant
Il y avait de la lumière
Au fond du gris…

Tant qu’il était vivant
Mes prières étaient habitées
Et avaient des parfums d’espérance.

Tant qu’il était vivant,
J’étais prêt à tout croire,
A tout voir couleur guérison
Et à tout faire sans faute.

Pourquoi, maintenant
Qu’il n’est plus près de moi,
Faudrait-il que je voie
Du gris au fond de la lumière,
Que je mette un zéro
En marge de la vie
Et que je n’attende pas d’elle,
Aujourd’hui,
Ma becquetée d’espérance ?



Père André-Marie

Tu me reverras...




"Tu reverras celui qui t'aimait, 
et celui qui t'aime encore,
tu retrouveras son coeur : 
tu en retrouveras les tendresses épurées.

Tu me reverras donc, transfiguré 
dans l'extase et le bonheur,
non plus en attendant la mort, 
mais en avançant d'instant en instant...

Tu me tiendras la main dans les sentiers nouveaux 
de la lumière et de la vie.
Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m'aimes"

Poème de St-Augustin, que vous pouvez lire en entier sur ce blog dans la catégorie "Poèmes pour les défunts"


La présence dans l'absence



"Le Souvenir, c'est la présence dans l'absence,
C'est la parole dans le silence,
C'est le retour sans fin d'un bonheur passé,
Auquel le coeur donne l'immortalité."

Lacordaire

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là....




Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi ! 

Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté ! 

Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation. 

Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai ! 

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai ! 

Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu ! 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas ! 

Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit ! 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

« Prière amérindienne »

Mary Elizabeth Frye


image : images-pour-blogs.blogspot.com

Prière pour aider un mourant à s'en aller.



PRIERE POUR AIDER UN MOURANT QUI A PEUR DE PARTIR. 


Même si nous n'avons aucun pouvoir de vie et de mort, ni de décision, nous constatons parfois avec impuissance qu'une personne chère en fin de vie à de la peine à s'en aller. 

Si nous souhaitons qu'elle trouve la paix dans un monde meilleur, nous pouvons éprouver du réconfort et du soulagement à faire cette prière pour l'aider à quitter ce monde. 

Vous pouvez vous adresser à Dieu, à Jésus, à la Vierge Marie ou à votre Ange Gardien, et demander aussi l'aide d'autres chers disparus de venir l'accueillir pour passer de l'autre côté. 

Délivrez, Seigneur, l'âme de votre serviteur (servante) (dites son nom et son prénom).., afin qu'après son départ de cette terre, 

il (elle) vive dans la Lumière avec vous. 

Que votre bonté miséricordieuse lui pardonne les actes ou les pensées qu'il ou elle se reproche et qui la retiennent peut-être ici-bas. 

Faites ressentir, s'il vous plaît, à son âme, les effets de cette infinie miséricorde que nous implorons pour lui ou elle. 

Donnez-lui le repos éternel et que la Lumière brille enfin pour lui (ou elle.) 

Faites que les personnes qu'il ou elle a aimées l'accueillent et l'aident à passer sur l'autre rive, en particulier (vous pouvez nommer une personne déjà décédée qui lui est chère) et que j'aie le bonheur moi aussi de le ou la retrouver un jour dans la Lumière. 

Je vous remercie d'avoir eu la chance de le ou la connaître et la côtoyer et vous le ou la confie comme un trésor précieux. Merci de l'accueillir en votre sein.


Par Josette Sauthier

Le Souvenir




Un être humain qui s’éteint, 
ce n’est pas un mortel qui finit, 
c’est un immortel qui commence. 

C’est pourquoi, en allant confier le corps 
de mon cher défunt à la terre accueillante 
où il dormira doucement à côté des siens, 
en attendant que j’aille l’y rejoindre, 
je ne lui dis pas adieu, je lui dis à bientôt. 

Car la douleur qui me serre le coeur raffermit, 
à chacun de ses battements, 
ma certitude qu’il est impossible d’autant 
aimer quelqu'un 
et de le perdre pour toujours. 

Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus 
ne sont plus où ils étaient,
mais ils sont toujours et partout où nous sommes. 

Cela s’appelle d’un beau mot plein de 
poésie et de tendresse 
"le souvenir". 


Doris Lussier

Puisque tu pars....



Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœoeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)... 


Jean Jacques Goldman 



image Liliana Sanches

Vivre et croire (Père André Marie)


Vivre et croire 
c’est aussi accepter que la vie contient la mort 
et que la mort contient la vie.

C’est savoir, au plus profond de soi, 
qu’en fait, rien ne meurt jamais.

Il n’y a pas de mort, 
il n’y a que des métamorphoses.

Tu ne nous a pas quittés 
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie, 
Là où les fleurs 
Plus jamais ne se fanent, 
Là où le temps 
Ne sait plus rien de nous.

Ignorant les rides et les soirs, 
Là où c’est toujours matin, 
Là où c’est toujours serein.

Tu as quitté nos ombres, 
Nos souffrances et nos peines. 

Tu as pris de l’avance 
Au pays de la Vie. 

Je fleurirai mon cœur 
En souvenir de toi, 
Là où tu vis en moi, 
Là où je vis pour toi. 

Et je vivrai deux fois… 


Père André Marie