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Mettez une fleur au JARDIN DU SOUVENIR, pour vos chers défunts





J'aimerais créer ici un "JARDIN DU SOUVENIR" pour vos chers défunts.

Un lieu d'accueil pour vos anges trop tôt disparus, pour une personne chère à qui vous désirez rendre un hommage de tendresse, ou laisser dans ce jardin une trace de son passage dans votre vie.

Dans la case "commentaire" ci-dessous, vous pouvez laisser, anonymement ou non :

...quelques mots, 
...un adieu à une personne chère,
...un petit poème, ou ce que vous voulez,
...son prénom, ce qu'il ou elle était pour vous,
...pour lui dire que vous ne l'oublierez jamais, qu'il continue à vivre dans votre coeur et dans votre mémoire, comme si vous lui parliez.


Que ce soit pour une maman ou un papa, un époux ou une tendre compagne, un bébé, un frère ou une soeur, un fils ou une fille, un ami ou un collègue, nous avons tous dans le coeur une personne aimée qui s'en est allée.

Je pense aussi aux mamans qui ont fait une fausse couche, ou aux personnes dont la souffrance doit rester cachée, qui n'ont pas le droit de porter le deuil officiellement, si elles aimaient en silence une personne qui ne le savait pas ou qui n'étaient pas libre.

Devant la mort, nous sommes tous égaux, nous souffrons tous.

Que ce "Jardin du Souvenir" soit un havre de paix, un lieu de recueillement et un témoignage d'amour éternel.

Prière pour les parents qui ont perdu un enfant


Seigneur Jésus-Christ, ta Mère était présente au pied de ta croix, 
et c'était son unique enfant qu'elle perdait...

Souviens-toi de sa souffrance et regarde la nôtre : 
viens avec ta Mère nous donner du courage.

Souviens-toi de son espérance et accueille la nôtre : 
viens avec ta Mère à la rencontre de mon enfant et du leur 

Toute la joie que nos enfants nous ont donnée, découvre-la !

Tous les projets que nous avions formés, rends-les plus beaux !

Et toutes les peines que nous avons portées, qu'elles soient oubliées !

Car notre amour ne peut vouloir qu'une chose : 
la vie que nos enfants aura eue si courte, 
qu'elle continue en toi, en Dieu, près de ta Mère...

Qu'à sa prière et par ta grâce nous trouvions la force de vivre, 
pour un jour nous retrouver tous en toi, 
avec eux en Dieu, près de ta Mère...

Amen 


ESPACE DEUIL RECONFORT http://espace-deuil.blogspot.com

Images d'anges enfants pour deuil


Ange petite fille et colombe


Ange enfant sur les nuages et bouquet de roses


Ange petite fille dans le jardin d'Eden, avec colombe



Ange petite fille protège sa petite soeur

ESPACE DEUIL RECONFORT
http://espace-deuil.blogspot.com

Poème d'une maman qui a fait une fausse couche



Poème d'une maman qui a perdu sa petite fille in utéro.

Mon petit Ange d'Amour,

Tu as grandi en moi,
Mais je n'ai jamais pu te prendre dans mes bras.
Nos regards se sont croisés,
Je n'ai même pas pu entendre ton cri de nouveau né.

Mais le lien est là, réel et éternel.
Ce lien qui unit une mère à son enfant,
Dès le premier jour, et même avant.

Tu resteras toujours suspendu au-dessus de moi, mon ange,
Mon étoile, celle qui brille au creux de moi.
Peu de temps mais tant d'amour,
Pour toi ma princesse pour toujours.

Tu as grandi suffisamment pour atteindre mon coeur,
Et faire mon bonheur.

Maintenant, quoiqu'en en ai décidé la vie,
Nous serons toujours unies.

Ta maman qui ne t'oubliera jamais et qui continue de croire en toi et de vivre pour toi.


ESPACE DEUIL RECONFORT
http://espace-deuil.blogspot.com  




Maman, ne pleure pas, reste vivante !


Poème émouvant d'une maman qui pleure son enfant.
"Je pleure mon enfant qui est mort brutalement...
Mais, en même temps, j'entends sa voix qui me dit avec une légère impatience" :

« Maman, ne te tracasse pas pour moi,
Maman, n'en reste pas là.
Oui, mon départ t'a fait très mal !
Oui, tu as toujours mal !
Mais tu sais maintenant que c'était un envol, non un naufrage.
Oui, je sais ! Cela est inguérissable ?
Mais que cela ne t'empêche pas de penser aux autres et aussi à toi.
Continue à cueillir, Maman, tous les bonheurs de la vie.
Même les plus petits, même s'ils ont un arrière goût de cendre parfois.
Fais-toi plaisir, chante, écoute de la musique, crée quelque chose avec tes mains, crée quelque chose avec ton coeur, avec ta tête!
Sans cesser de pleurer peut-être, mais crée !
Je te veux vivante, Maman !
Que mon départ devienne pour toi source de vie !
Continue, va !
Je t'en prie, n'abandonne pas !
Tu le sais, je suis avec toi tous les jours.
Je te veux vivante, Maman ! »


 " Pierres Vivantes "

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
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L'enfant allait mourir...


L'enfant allait mourir...
je ne sus que répondre aux paroles de ses yeux.
Ils avaient l'ardeur d'une source
et la douleur des ruisseaux frigides.

L'enfant allait mourir...
je m'enivrai des mélodies de ses yeux,
ils montraient tendrement des mers sans rivages,
des rêves sans souvenirs et des amours avortées.

L'enfant allait mourir...
je respirai encore les parfums de son regard,
maintenant imprégné de mélancolies vitreuses,
et lentement ses yeux se fixèrent sur la lumière.

L'enfant était mort...
je naquis alors du ventre des espérances,
avec lui j'ai parcouru des espaces sidéraux,
puis je suis revenu seul, des arômes plein les yeux


Emile Roberge



(paru dans Brèves littéraires, Laval, hiver-printemps 1997, vol. 11, no 3.)

Tu ne verras jamais le jour....



Tu as été envoyé pour être bercé dans nos bras 
Mais tu étais trop petit pour naître aujourd’hui 
Tes mains, pieds et oreilles étaient pourtant si parfaits 
Maman et papa ont partagé leurs rêve
Seras-tu une fille ou un fils ? 

Nous t’avons pris dans nos bras, notre tout petit 
Pour comprendre que nos rêves se sont envolés 
Tu ne pourras jamais sentir les fleurs, entendre la pluie 
chasser les papillons et rire aux éclats 
Tu ne verras jamais le soleil 
Au revoir, notre tout petit 

Anonyme 


Avec toute ma compassion pour les mamans qui ont fait une fausse couche.



Vole, petite âme, vers la Lumière !




Vole petite âme
Vole vers la lumière
Vole vers l'amour sans frontière
où il n'existe plus de barrières
où tout est absolu sans matière....

Vole sois légère
tu es ma lumière
tu es mon espérance
ma tempérance
mon amie, l'ouverture de mon coeur....

Tu m'as guidée, aidée, fais prendre des prises de conscience....
tu es ma conscience....
Avec toi tout n'est qu'évidence......
Merci Merci pour cette ouverture du Coeur
Maintenant tu vas connaître l'absolu bonheur....
Vole ma petite âme....
vers la lumière.

Danielle JEANTET

une amie de Facebook, avec son aimable autorisation.




Comment les enfants vivent le deuil d'un frère ou d'une soeur.



Les enfants survivants sont aussi affectés par la perte d'un frère, d'une sœur.
Voici ce qu'une mère a écrit en observant la réaction de sa petite fille de 5 ans face à la mort de son frère :

Papa dit qu'il est parti, 
Maman dit qu'il est mort, 
Mais il était encore là hier, 
Je ne comprends pas bien ce qu'ils ont dit. 

Papa a l'air très triste, 
Maman pleure tout le temps, 
Tout ça c'est bien ennuyeux, 
C'est parce que mon frère est mort. 

Son ours en peluche est sur son lit, 
Ses pyjamas dans le tiroir, 
Dormir toute seule, ça fait peur, 
Fermons bien la porte du placard. 

Papa dit qu'il est au ciel
Et je me demande où c'est
Maman, que nous y serons tous un jour
Mais je n'en suis pas bien sûre. 

Je voudrais être un magicien
Savez-vous ce que je ferais?
Je le ferais sortir d'un seul coup de cette boîte,
Il pourrait courir et jouer avec moi. 

Mais les magiciens, c'est pas vrai
Du moins c'est ce qu'a dit Maman
Alors je crois que je devrai dormir toute seule

Et que Lancey devra être mort.


Poème trouvé sur le Net, auteur inconnu

Poème pour un enfant décédé.




Rien n'est resté de lui qu'un nom, un vain nuage,
Un souvenir, un songe, une invisible image. 

Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ;
Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas. 

L'innocente victime, au terrestre séjour,
N'a vu que le printemps qui lui donna le jour. 

Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte,
La campagne d'été rend la ville déserte ; 

Dans l'enclos paternel nous ne te verrons plus,
De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus,
Presser l'herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine
Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. 

L'axe de l'humble char à tes jeux destiné,
Par de fidèles mains avec toi promené,
Ne sillonnera plus les prés et le rivage. 

Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage,
N'inquiéteront plus nos soins officieux ;
Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux
Les efforts impuissants de ta bouche vermeille
A bégayer les sons offerts à ton oreille. 

Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous,
Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux.

Par André Chénier (1762-1794)

Je suis gravement malade...


Maman, je ne vais pas bien, j'ai vu le médecin,

Je suis malade et bien plus qu'on ne le pensait,

Je suis encore jeune mais je vais de voir vous quitter,

Maman, j'ai peur, dis moi que ce n'est pas mon heure,

Rappelle le médecin, demande lui de vérifier,

Pour me rassurer, peut être qu'il s'est trompé,

Certains veulent partir, moi je préfère rester,

Ce long voyage, j'aimerais tant le repousser


Au revoir ! 

Sheryfa Luna

A la mémoire d'un ange...


Un petit ange part.
Un petit ange vient.

Et pour un ange qui part,
Une étoile devient.

Là-haut, bercé par les nuages,
Sa maison n'est maintenant
Qu'une fleur en voyage.

C'est une rose évidemment.

Mais là-bas près de ses bagages,
Un petit être gémissant
Veut retrouver ses parents.

Et du haut de sa montagne,
Ce petit ange, calmement le rassure
En lui disant que toujours il sera présent.

 Dans leur coeur, évidemment...

Car telle une étoile qui brille au firmament
Et jamais ne disparaît,
Lui, la plus belle fleur de leur jardin,
reste là présent juste de l'autre côté...


Auteur inconnu

Je t'aime encore si fort...mon amour décédé


Je t’aime encore si fort
Que ta vie est en moi.

Ton horizon est différent
Mais mon amour est là, vivant.

Tes souvenirs me réchauffent de toi.
Ils sont comme l’ombre
Preuve de la lumière.

Si les larmes parfois
Viennent arroser mon cœur,
C’est que, jardin fleuri,
Il embaume encore
De ta présence silencieuse.

Si parfois ma souffrance
Veut prendre le dessus,
C’est preuve que je t’aime
Et que rien ne pourra
T’arracher de ma vie.

Père André-Marie



Réflexion de Jacques Salomé sur la fausse-couche


Emouvante réflexion de Jacques Salomé sur les enfants qui ne font que passer dans la vie de leurs parents, fausse-couche, enfant mort-né ou mort en bas âge.

"Il est venu au monde et je l'ai perdu avant même de le rencontrer", s'est lamentée cette femme.

Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque, ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui :

Que certains bébés, certains enfants se "donnent la liberté" d'apparaître,
de seulement apparaître dans la vie,
pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents de naître enfin
ou d'accéder à plus de vie dans leur existence.

Certains enfants sont de passage pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin,
pour témoigner d'un choix de vie à faire.

Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors.

Certains enfants ont ce pouvoir de dire par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : "Ose ta vie, toi seul la vivra".

Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret envoyé par ces enfants
dont la présence éphémère nous blesse à jamais si nous restons sourds à leur message d'espoir.



Jacques Salomé

Poème sur l'avortement



L'IVG est toujours une décision très difficile et douloureuse à prendre. Nous n'avons pas à juger les personnes qui doivent y avoir recours, car nous ne connaissons pas toutes les raisons qui les amènent à cet acte.

Voici un poème bouleversant :


DE VOS ENTRAILLES (de Patrice Martineau) 

Je n'vous avais rien demandé, 
Vous les deux apprentis sorciers, 
Qui avez joué à faire ma vie 
Fragile étoile dans la nuit! 

Premier instant, mon premier jour, 
Conçu de ce surcroît d'amour. 
Quand, l'un en l'autre vous donnant, 
M'avez permis d'être un enfant. 

Et mon coeur, si chaud, si petit, 
A soudain explosé de vie 
Dans ce ventre plein de lumière! 
Où mon silence s'est fait chair. 

Je suis le fruit de vos entrailles, 
A l'aube de mon premier jour. 
Je suis l'épi de vos semailles, 
Et le plein chant de vos amours. 

Je ne suis pas un accident, 
Je ne suis pas un theorème 
Que l'on rejette ou que l'on prend! 
Je suis le fruit de vos "je t'aime". 

Et loin des regards indiscrets, 
Tout doucement je grandissais. 
C'est tout ce que j'avais à faire, 
A l'abri des crocs de l'hiver. 

Je profitais dans mon enceinte, 
De vos amoureuses etreintes 
Que se prodiguent les amants, 
Dès que monte en eux le printemps. 

Fort du miel de votre tendresse, 
Ivre du vin de vos caresses, 
Comment pouvais-je imaginer 
Que sur un gouffre je dansais ? 

Je ne sais ce qui s'est passé? 
D'un seul coup tout a chaviré! 
Elle est venue, en blouse blanche, 
Avec sa loi, avec sa science : 
La mort! La mort m'a arraché, 
Ecartelé, déchiqueté, 
Me précipitant dans l'oubli 
Comme une honteuse maladie. 

Mais moi, pourtant je vous aimais! 
Je n'venais pas vous déranger. 
J'voulais juste être votre joie! 
Vous dire un jour : "Maman ! Papa !" 

J'étais le fruit de vos entrailles, 
Et je le resterai toujours! 
J'étais l'épi de vos semailles, 
Et le plein chant de vos amours! 

Et du Royaume des vivants, 
Ni accident, ni théorème. 
Je vous offre dès maintenant 
Mon pardon et mes "je vous aime"! 


Texte de Patrice Martineau 




image : images-pour-blogs.blogspot.com

Poème pour un enfant défunt


Rien qu'un petit mot
pour te dire que l'on ne t'oubliera pas,
que l'on se souvient toujours
de tes cheveux blonds,
de tes yeux bleus, de ton sourire radieux.

Rien qu'un petit mot
pour te demander de nous aider à surmonter
les rudes épreuves d'ici-bas.

Pour te supplier de nous envoyer,
du plus profond de ta victoire,
ce petit morceau de bonheur,
qui s'est perdu dans le labyrinthe de la haine.

Rien qu'un petit mot
pour t'implorer d' effacer les fissures
les injures, les obstacles, les incompréhensions
Pour te rappeler que l'on compte sur toi
que l'on a besoin de ta force, de ta foi

Enfin, rien qu'un petit mot
pour t'affirmer que l' on t'aime
que le plus grand palais, que le plus pur rubis
n'est, en comparaison, qu'éphémère beauté

Pierre Cocheteux


image : images-pour-blogs.blogspot.com

Poème pour une fausse-couche


LE CRI DU SILENCE 

Ma main nue sur mon ventre 
Vide de toute vie, 
Moi je sens ta présence, 
Tes sursauts qui me hantent. 
Qui fêtera alors 
Ce triste anniversaire ? 
Tu nous laisses si seuls 
Souffler tes bougies froides.
Irai-je te mentir ? 
Irai-je te trahir ? 
Est-ce à moi de mourir 
Pour ne plus te souffrir ? 

Je ne saurai jamais 
Si tu as su la peur, 
Si tu as pu crier, 
Si tu as pu pleurer, 
Si tu as su le froid, 
Si tu connu le noir. 

Nous sommes restés sourds 
A ta triste agonie. 
Nous ne le savions pas. 
Nous ne l’attendions pas. 

Quel dieu t’ a oublié? 
Quel ange t’ a gardé? 

Il reste des espoirs 
Suspendus à jamais. 
Des projets arrêtés, 
Illusions balayées. 
Et de l’amour frustré 
De n’avoir pu donner. 

Mes rires sont crispés 
De douleur et de vide. 
Mes mots meurent déjà 
Sur mes lèvres si sèches. 

Quand mon coeur se déchire 
De ne penser qu’à toi, 
Je donnerais mon cœur 
Pour entendre le tien ! 
Je t’offrirais mon souffle 
Pour ton premier cri. 
Je cherche ton regard 
Dans le bruit du silence. 
Si pour toi j’avais pu, 
Si pour moi j’avais su, 
Si pour nous j’avais cru, 
Pour tout ça j’aurais dû ! 

Je pleure, je pleure… 

Magali B.

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Poème d'espoir pour un enfant malade du cancer



Guérir 
Guérir pour pouvoir rire
Rire pour pouvoir vivre
Vivre pour exister
Exister pour respirer

Guérir pour me voir grandir
Grandir pour préparer un avenir
Avenir vêtu de blanc
Blanc, pour toi mon enfant

Guérir pour ne pas faire souffrir
Souffrir pour guérir
Guérir pour construire
Construire pour guérir 


Karine Vanderveken



Autre poème pour un enfant malade du cancer "Dans ma bulle" sur mon blog Nirvana Santé, lien ici :

Cri du coeur d'un papa après le décès de son fils.



Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu ?
Ou qu'est-ce que je n'ai pas fait ?
Pour qu'on m'arrache des yeux
Le fils en qui j'espérais
J'lui avais donné mon nom
Et mon savoir et mes livres
J'ai perdu mon compagnon
C'est sans issue, je dois vivre

J'ai beau me faire la morale
Prendre une partie du blâme
Mais c'est déjà trop de mal
Je n'méritais pas ce drame
La déraison me tenaille
Et j'ai l'âme à la dérive
On a brisé mes entrailles
C'est sans issue, je dois vivre

C'n'est pas banal
C'est un môme qu'on enterre
Un souffle qui n'saura jamais ce qu'est l'Amour
Cette ombre pâle
Qui vient me priver d'un frère
J'en avais peur et je la crains toujours

J'accepterai vos paroles
Pour me voler un sourire
Mais c'est plutôt votre épaule
Qui saurait mieux me guérir
Comprenez-vous ma douleur
Le sort auquel on me livre
Car c'est ma chair que je pleure
C'est sans issue, je dois vivre

Même s'il semble dormir c'est
Un souffle qui n'saura jamais ce qu'est l'Amour
Un ange au ciel mais à regret
Des yeux qui n'verront plus poindre le jour

Et puis désormais j'aurai
Comme tant d'autres à m'y faire
Accumuler les années
Accumuler les prières
Mon espérance a du prix
Et ma raison me délivre
Je dois me battre pour lui
C'est résolu, je dois vivre

Et quant au jour qui m'angoisse
Quand j'aurai atteint l'heure du dernier soupir
Le spectre qui nous menace
Aurai-je un ange pour me soutenir ?
Aurai-je ces yeux-là pour m'accueillir ?

Mario Pelchat