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Prière pour aider les âmes défuntes à s'élever



J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation des êtres chers qui sont partis de l’autre côté du voile
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De les aider, les protéger, les élever sans fin vers son Infinie Source de Lumière et d’Amour
De les guérir de leur incarnation terrestre
De leur apporter son Amour Ultime
Sa Lumière
Sa Conscience
Sa force
Afin que toute plaie, toute ombre
Disparaisse dans cette Lumière
Que mes disparus puissent renaître en Elle
Et ressentent un Bonheur Infini envahir tout leur corps de Lumière
Dans cette Ascension, cette joie immense
D’être porté par l’Amour
Et par l’Ensemble de Dieu
Que mes défunts fassent le choix d’Aimer et de se Donner à l’Infini
Je les visualise entrer dans les Royaumes Supérieurs de l’Amour
Guidés par Dieu et tous ceux qui le servent
Heureux et à leur tour au Service de l’Amour
Merci à l’Infini
Maintenant j’étends cet Amour sur tous les défunts
J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation de tut les défunts qui sont partis de l’autre côté du voile
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De guider toutes les âmes parties vers l’Au-delà
En son Royaume d’Amour
L’Ensemble d’Ame de toute Hiérarchie qui s’est donnée en Dieu
Entoure d’Amour et de Lumière
Tous les défunts
Et à nouveau le choix retenti en eux
Celui de monter en Sa lumière
Et de se Donner sans fin.
Je les visualise entrer dans les Royaumes Supérieurs de l’Amour
Guidés par Dieu et tous ceux qui le servent
Heureux et à leur tour au Service de l’Amour
Merci à l’Infini
J’étends encore plus loin cet Amour
J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation de tous les vivants de la terre
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De guider et protéger tout les êtres
A retrouver Sa Lumière Ultime
Et de se fondre ainsi en Lui
En fusionnant en Son Etincelle Divine
Déposée en notre cœur
Je les visualise heureux, en paix sur une Terre de Lumière
De retour en Dieu tout en étant incarné sur Terre
Se donnant éternellement au Service de l’Amour.

Peter Deunov

La nuit n'est jamais complète



La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.

Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, LA VIE, à partager...

Paul Eluard


Au plus profond de votre chagrin, ne vous repliez pas sur vous-même plus qu'il n'est nécessaire, et regardez bien autour de vous afin de prendre cette main tendue, de vous épancher auprès de ces oreilles attentives, de trouver du soutien et du réconfort auprès de ce coeur généreux, d'accepter l'aide qu'on vous propose, de laisser aller dans ces bras aimants et empathiques......vous n'êtes jamais seuls.

Réflexion de Jacques Salomé sur la fausse-couche


Emouvante réflexion de Jacques Salomé sur les enfants qui ne font que passer dans la vie de leurs parents, fausse-couche, enfant mort-né ou mort en bas âge.

"Il est venu au monde et je l'ai perdu avant même de le rencontrer", s'est lamentée cette femme.

Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque, ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui :

Que certains bébés, certains enfants se "donnent la liberté" d'apparaître,
de seulement apparaître dans la vie,
pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents de naître enfin
ou d'accéder à plus de vie dans leur existence.

Certains enfants sont de passage pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin,
pour témoigner d'un choix de vie à faire.

Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors.

Certains enfants ont ce pouvoir de dire par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : "Ose ta vie, toi seul la vivra".

Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret envoyé par ces enfants
dont la présence éphémère nous blesse à jamais si nous restons sourds à leur message d'espoir.



Jacques Salomé

Comment être fidèle à nos chers disparus ?


Il n’est pas absolument utile
D'aller tous les jours
Sur la tombe
De ceux que tu aimes.

Tu es fidèle à tes chers parents disparus
Par la dignité avec laquelle
Tu conduis la vie
Qu’ils t’ont donnée…

Par la délicatesse avec laquelle
Tu rassembles en toi
Les qualités qu’ils ont vécues…

Par l’amour avec lequel
Tu gères l’héritage
De bonté, de générosité
Et de pardon qu’ils t’ont laissé
Et qu’ils vivent en DIEU Pour l’éternité.



Père André-Marie



La mort ne détruit pas l'amour




Ce que je sais, c'est que la mort ne détruit pas
l'amour que l'on portait à ceux qui ne sont plus...

Je le sais parce que, tous les jours, je vis avec les miens...

Ce que je sais aussi, c'est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c'est que l'amour, le bien, la fidélité et l'espoir
triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je le sais, je le crois.

Martin Gray ("Au nom de tous les miens")




Citation sur le chagrin



"Lorsque les mots ne franchissent pas 
les lèvres, ils s'en vont hurler
au fond de l'âme...." 


Christian Bobin


Si vous ne parvenez pas à mettre des mots sur votre douleur, si vous n'avez pas la possibilité de partager ou d'exprimer votre chagrin à quelqu'un, essayez de l'écrire, de faire une lettre à votre cher défunt, de laisser parler votre coeur, racontez votre souffrance, votre mal intérieur, votre peine, vos émotions, puis brûlez cette lettre.
Vous vous sentirez soulagé. Et si vous n'arriviez pas à pleurer, si vos larmes étaient bloquées dans votre gorge, il est bien possible qu'écrire cette lettre ouvrira les vannes de vos pleurs, la main, le bras, sont le prolongement du coeur.
Si vous avez des regrets d'avoir dit ou ne pas avoir dit quelque chose, d'avoir mal agi, pas agi, ou que quelque chose vous semble inachevé dans vos rapports avec le défunt, un pardon à demander ou à accorder, vous pouvez aussi l'écrire.

Voir sur ce blog l'article "pour gérer un conflit non-réglé avec une personne décédée (ou non...) lien ici : http://puisque-tu-pars.blogspot.com/2011/07/gerer-un-conflit-non-regle-avec-une.html

Prière pour libérer les âmes et les esprits errants



Peut-être avez-vous l'impression d'une "présence" autour de vous, dans votre chambre ou celle de votre enfant. Les enfants et les animaux sont plus sensibles que les adultes à ces manifestations. Votre enfant vous dit peut-être qu'il "voit quelqu'un dans sa chambre", la nuit.

Au lieu de les craindre et de vous angoisser, rassurez-vous, ces présences sont très rarement menaçantes, et c'est le reflet de vos angoisses concernant la mort qui s'exprime dans vos peurs.

Il est possible que ce soit une âme errante qui demande de l'aide, car elle bloquée ici-bas...L'âme errante est plus "lourde" plus "dense" qu'un âme qui a passé dans la Lumière et qui revient vous protéger et veiller sur vous avec amour.

Une âme errante peut rester dans les parages pour plusieurs raisons. Soit elle n'a pas compris qu'elle était morte, soit elle a peur de partir dans la lumière. Peut-être aussi sent-elle que vous n'êtes pas prêt à la laisser partir, et que vous la retenez ici -bas, par votre chagrin.

Pour une âme, il est mieux qu'elle parte dans la lumière, elle peut ensuite vous aider de là-haut, plus légère, libérée.On ne peut pas forcer une âme à monter dans la Lumière, mais essayez de dialoguer avec elle et lui expliquer qu'elle n'est plus de ce monde, et que sa place est ailleurs.

Imaginez que vous vous trouvez en présence de quelqu'un qui est perdu et qui cherche son chemin.

Si cette "présence" vous met mal à l'aise, ou si vous désirez l'aider à partir dans la Lumière, vous pouvez dire la prière suivante :

"A toi entité qui es ici.... 

Il flaut que tu saches que tu n'es plus de ce monde... Tu ne fais plus partie des vivants.....
Tu as un autre chemin à suivre....autre chose à vivre....
Ta place n'est pas ici, mais dans la Lumière.
Laisse moi vivre ma vie en paix.
En t'accrochant et en restant ici, tu te fais du mal, et tu me perturbes. Ce n'est pas ici ta place. 
Va dans la lumière, c'est là-bas que tu seras le mieux, tu y seras accueilli et aimé. 

N'aies pas peur, Dieu t'attend, il t'aime, et tu pourras être pardonné.
Tu seras toujours dans mon coeur, mais tu dois me laisser.
Au nom de Dieu, je te libère. 

Va dans la lumière, c'est là que tu seras le mieux...Monte, va, monte, passe le plafond de l'Astral.
Tu retrouveras les personnes que tu as aimées ici-bas, et qui t'attendent (les nommer si vous les connaissez) 

Tu ressentiras un amour plus grand que tout ce que tu imagines!
Va, va, monte, monte, passe le plafond de l'Astral, monte.....
Va dans la lumière, tu seras en paix et heureux....." 


Parfois c'est suffisant et ça aura le mérite de vous rassurer et de savoir que vous aidez cette âme. Vous pouvez augmenter la puissance de cette prière en brûlant de l'encens ou une bougie blanche, qui augmentent l'énergie et aide les âmes à monter dans la Lumière.


Vous ne perdez pas votre défunt, il sera pour toujours dans votre coeur et vous pourrez encore percevoir sa présence, mais de manière agréable, qui vous donne de l'énergie, de la force.

Vous pouvez aussi lire le livre de Raymond Moody : "la vie après la vie" qui répond à beaucoup de questions que l'on se pose sur ce qu'il y a après la mort.
Chacun est cependant libre d'y croire ou non, mais au lieu de fuir ce qui fait peur, pourquoi ne pas essayer de s'y intéresser pour l'apprivoiser? 

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite 

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Le suicide déguisé des personnes âgées



On parle peu du suicide des personnes âgées, parce qu'il choque moins que celui des jeunes. Pourtant, le risque de suicide chez les seniors est 5 fois supérieur à celui des jeunes.

En prenant de l'âge, nous sommes confrontés à de nombreuses pertes : le décès de nos proches, enfants, conjoint, la perte de nos capacités physiques et psychiques, la mobilité, diminue, la mémoire défaille, et que dire des difficultés à s'adapter à l'évolution rapide de notre environnement, la technologie, les moeurs, la façon de vivre, le rythme trépidant, la circulation, les moyens de paiement, etc.

Les personnes âgées ont sensation de ne "plus faire partie du monde actuel", qu'il ne reconnaissent plus.

Lorsque le conjoint décède après de longues années de vie commune, la vie ne vaut souvent plus la peine pour le survivant. "que vais-je devenir sans lui? sans elle?"

Ou lorsqu'un déménagement est nécessaire, mais non souhaité, c'est souvent une catastrophe. La maison de famille vendue, les augmentations de loyer impossibles à honorer, les escaliers devenus des montagnes à gravir.....

C'est le changement des habitudes ancrées qui déstabilise le plus les personnes âgées.

L'adaptation à toute nouvelle situation demande beacoup plus d'énergie, la solitude est bien souvent là, le temps s'étire indéfiniment, vide et terne!




La société donne aux personnes âgées une sensation d'inutilité, de charge, même! On valorise le jeunisme, la productivité, le rendement. Les vieux se disent que ça ne vaut plus la peine de vivre, c'est difficile de trouver leur place dans le monde d'aujourd'hui!

Certains malades interrompent leur traitement, sans rien dire, cessent de s'alimenter ou modifient les doses de médicament. On appelle cela "les suicides silencieux". Il y a moins de tentatives manquées chez les seniors, car le passage à l'acte est souvent le fruit d'une longue réflexion.

La retraite est pour beaucoup, un cap difficile à passer....difficile de ne plus être dans le "faire", dans la performance.

Difficile de ne plus avoir de rôle social, on ne peut plus se cacher derrière ce que l'on était, professionnellement.

Si la personne âgée manifeste son désir de ne plus vivre, l'entourage est souvent démuni. Il faudrait pouvoir en parler, et prendre ces menaces au sérieux.

Parfois ce n'est qu'un appel au secours pour un peu d'attention, parfois la crise est sincère et une prise en charge par un médecin est nécessaire. Il faut faire promettre à la personne, semaine après semaine, de ne pas passer à l'acte, être très présent pendant ces crises et rassurer l'aîné de son affection et de son soutien.

S'il sent qu'il est important pour vous, cette envie de mourir peut disparaître.

Bien veillir, ça se prépare, il faut avoir une vie intérieure, apprendre à vivre seul et être bien en sa compagnie, avoir des intérêts, conserver un réseau social et des activités, faire partie de sociétés et "rester vivant"!

En Suède, le taux de suicide chez les aînés a beaucoup baissé en faisant un travail de prévention auprès des médecins.

Décrypter la menace de suicide d'une personne âgée est la première urgence. Elle traduit souvent leur angoisse, leur solitude ou l'intolérable sensation d'inutilité. Se relayer auprès d'eux, faire de la prévention, les entourer, leur donner une responsabilité si leur santé et leur état le permet, en un mot : leur donner envie de vivre et une raison de vivre.

Passer du temps avec eux est aussi enrichissant pour nous que pour eux!

Prenez le temps de parler avec les personnes âgées!

Une personne âgée qui a toute sa tête et toute sa mémoire est un cadeau du ciel!

Savoir comment était la vie "avant" et "de leur temps" est un enrichissement et nous permet de relativiser nos petits problèmes, actuel,...

Certains ont vécu la guerre, la famine, les familles nombreuses à nourrir, l'entraide entre les générations, entre les voisins, la vraie communication, la débrouillardise, la lessive à la fontaine, la vie sans confort, la solidarité entre voisins, l'éducation à la dure, et le travail dans ce qu'il avait de plus rude!

On a beaucoup à apprendre des vieilles gens.

Josette Sauthier, copie interdite

Régler un conflit avec une personne décédée (ou non)



Exemple de situation :
Mon père est décédé tragiquement, et nous nous étions disputés juste avant son décès...je culpabilise terriblement de ce que je lui ai dit et je n'arrive pas à me pardonner...comment m'apaiser?

Tout d'abord, il faut remettre les choses dans leur contexte...Au moment où vous avez prononcé ces mots contre votre père, vous étiez sous l'emprise de l'émotion DU MOMENT....vous avez fait ce que vous avez ressenti comme juste, à ce moment-là...
Maintenant, ce conflit prend des proportions énormes pour vous, parce que votre père est décédé, parce que vous vous en voulez de lui avoir dit cela et de lui avoir parlé comme ça....
Le conflit est resté inachevé....et vous pensez que votre père a emporté ce souvenir-là de vous....
Si vous aviez su qu'il allait mourir quelques heures plus tard, vous n'aurez pas eu cette dispute, n'est-ce pas?
Et bien, justement, là est toute la différence, vous ne saviez pas et ne pouviez pas savoir.
Ca prouve aussi que malgré cette dispute, vous aimiez beaucoup votre père et vous l'aimez toujours....
Pour vous apaiser, essayez de lui écrire une lettre, dans laquelle vous lui dites tout votre regret de cette dispute, demandez-lui pardon, et pardonnez lui aussi, car vous étiez deux personnes dans cette dispute...
Dites lui aussi vos sentiments pour lui, votre tristesse de l'avoir perdu, de ce que vous vous souvenez de beau de lui, des moments précieux que vous avez partagés....
Laissez parler votre coeur, totalement....
Puis allez dans un bel endroit, peut-être un endroit qu'il connaissait, lui aussi, qui vous fera vous sentir proche de lui....
Et ramassez quelques brindilles, des fleurs sèches, puis brûlez tout cela avec recueillement (et prudence, bien sûr...)
Le feu n'a pas besoin d'être immense, loin de là.....c'est symbolique...
Regardez votre lettre se consumer, voyez la fumée monter, imaginez qu'elle parvient jusqu'à votre cher disparu, qui en prend connaissance, et ressentez la paix, le sentiment de libération, le sentiment que le pardon est accompli. Ensuite vient l'acceptation, on cherche à rationnaliser.
"Maintenant, il a fini de souffrir..." "au moins, il ne finira pas dans un home" "maintenant, il ou elle a retrouvé un autre défunt qu'il ou qu'elle aimait, ses parents, ou un membre de sa famille, ils sont réunis."

On réalise enfin ce qui s'est passé, on commence à l'accepter.

Ensuite l'élan de vie réapparaît en nous, petit à petit, on recommence à rire, se réjouir, éprouver de bonnes émotions.

On s'investit dans quelque chose, peut-être une activité nouvelle, qui plaisait au défunt de son vivant, comme s'il nous avait laissé en héritage, une de ses passions.

On peut laisser partir le ressentiment, pardonner.

On peut planter un arbre, prendre un animal de compagnie, on se réintéresse à ce qui est vivant.
On peut recommencer à aimer, à croire en la vie.

La vie prend peut-être une autre importance, nous avons conscience de notre mortalité, de l'essentiel, de ce qui est éphémère, important ou superficiel.

On relativise autrement, on conscientise mieux les beaux moments.

Les étapes ne sont font pas toujours dans cet ordre et certaines demandent plus de temps que d'autres.

Un deuil est toujours très douloureux.
C'est important de pouvoir partager, se faire aider, ne pas rester seul plus que nécessaire, ne pas se réfugier dans les médicaments qui anesthésient les émotions, et se donner le temps pour guérir, avoir de la patience envers soi-même.

Le premier Noël, anniversaire, fête de famille sans le défunt feront cruellement sentir son absence.

Il vaut mieux éviter de prendre de grandes décisions immédiatement après le deuil, mais bien stucturer son quotidien, avoir des choses à faire, des points de repère, des ancrages.
Accepter le réconfort des autres et oser s'épancher si on en ressent le besoin.

La vie reprend ses droits, tôt ou tard, et même si on n'oublie jamais, on pourra penser au défunt avec amour, nostalgie et en positivant tout les moments heureux vécus avec lui.

Je souhaite courage et réconfort à tous ceux qui vivent des moments difficiles suite à la perte d'un être cher.

Inspiré du livre de Rosette Poletti "Vivre son deuil et croître" et de mon travail de bénévole à L'Antenne François-Xavier Bagnoud dans l'accompagnement de fin de vie, ainsi que de mes expériences professionnelles

Continuer à faire vivre un être cher après son décès...


Donner un sens à la mort de l'être cher. Voilà une difficile option....Mais combien salutaire...! Transmuter la souffrance et la perte en quelque chose de positif...Monsieur Jean Monbourquette, psychologue et prêtre, nous donne des pistes intéressantes :

Voilà comment plusieurs survivants arrivent à reprendre goût à la vie.

Certains nomment une fondation au nom de l'être aimé et perdu, d'autres se battent pour une cause qui lui tenait à cœur, écrivent un livre en sa mémoire, etc..

Vous n'avez pas l'intérêt ou les ressources pour ce genre de projets?

Vous pouvez tout de même grandir malgré votre perte.

Y a-t-il plus bel hommage que d'améliorer sa vie grâce à ce que la personne décédée nous lègue comme héritage spirituel, émotionnel?

Personnellement, je crois que ce qui me rendrait le plus heureux au monde lorsque je serai mort, c'est de voir que ce que j'ai tenté d'être comme modèle (avec mes qualités et mes défauts) aura pu aider des gens, et particulièrement mes proches, à vivre une vie plus enrichissante.

Ainsi, j'aurais le sentiment que ce que j'ai partagé avec eux leur aura été bénéfique et donc, que ma vie n'aura pas été vaine, mon passage sur cette terre significatif.

Voici donc quelques pistes intéressantes pour rendre hommage à la personne qui nous a quittés :

Monsieur Monbourquette nous propose de faire "le bilan des qualités de la personne disparue"

Ces qualités dit-il, si on les cherchait dans l'autre, c'est que nous les possédions en nous-mêmes également.

Maintenant, continue-t-il, elles nous appartiennent.

Une certaine douceur
Une façon de s'affirmer
Une manière de prendre soin de soi

Monsieur Monbourquette écrit : Le départ de la personne chère renferme en elle la possibilité :

De mieux nous connaître.
De mieux saisir la souffrance des autres.
De s'ouvrir à de nouveaux horizons.
De se savoir moins parfaits
De permettre aux autres d'être moins parfaits.
De découvrir les sentiers de la guérison.
De développer un don que le disparu avait, écriture, jardinage, bricolage, boute-en-train, entraide, décoration, musique,....ou une autre passion qu'il avait, ou une qualité qu'on admirait chez lui.....


Voici donc quelques points à garder à l'esprit suite à la perte d'un être cher.

Comment les adolescents vivent le deuil ?



Comment se vit un deuil chez les jeunes, les adolescents ?

Quelques jours après la mort de François, 16 ans, ses amis se sont donnés rendez-vous à l’endroit où il avait perdu la vie dans un accident de voiture. Sur l’asphalte de la route, chacun y est allé d’un dernier témoignage écrit à la craie. À leur façon, ils venaient d’inventer un rituel d’adieu pour leur ami disparu.

Le deuil chez les adolescents se distingue de plusieurs façons de celui des adultes, notamment par la manifestation de leurs rituels d’adieu. « Et c’est tant mieux », soutient Nicole Morin, bénévole à la Fondation québécoise du cancer et détentrice d’un diplôme en études de la mort.

Psychologue dans un Cégep durant plusieurs années, elle collabore actuellement à monter des groupes d’entraide pour les adolescents.
« L’important, lors d’un deuil, ce n’est pas le rite lui-même, c’est sa signification pour l’adolescent.
Le rite représente le temps qu’on prend pour réaliser la perte, pour recevoir du support et saluer l’ami disparu.
Peu importe le moyen qu’ils utiliseront pour vivre ces émotions, il est important de le respecter »

Il en va de même pour tout le processus du deuil, souvent vécu différemment chez les adolescents.
Déjà propices à la révolte et à l’émotivité, les adolescents qui ont perdu un proche peuvent vivre cette expérience de façon plus impétueuse.

« La mort est déjà un sujet tellement tabou chez les adultes, imaginez chez les jeunes.
Il y a un déni de la mort à l’adolescence; on se sent invulnérable à cet âge.
Quand arrive la mort dans leur entourage, les jeunes peuvent ressentir de la difficulté à partager leurs émotions.
Ils ont moins conscience de l’importance d’aller chercher de l’aide ».

Et ce qui vient compliquer les choses, l’adolescence est en soi une étape difficile, souvent compliquée par des relations conflictuelles avec les parents.
« Quand survient la mort d’un parent dans ces circonstances, le jeune se sent coupable, ce qui vient compliquer le deuil.

Mais ce n’est pas exclusif aux jeunes. La majorité des gens a l’impression de se retrouver devant une tâche inachevée quand arrive la mort d’un proche.

Voilà pourquoi les groupes d’entraide proposent aux participants d’écrire des lettres aux personnes disparues.
C’est une façon de libérer des choses, de passer à une autre étape ».
L’adolescent a aussi besoin de soutien.
On accorde parfois moins d’attention à un adolescent qui vient de perdre un parent qu’au parent qui reste.
L’adolescent aura tendance à s’isoler plutôt que de partager sa douleur. D’où la fausse impression qu’il en souffre moins.

« Il y a un manque de connaissance de l’adolescence, soutient Nicole Morin. Combien de fois j’ai entendu “Il ne s’en souviendra plus la journée de ses noces”.
Il y a une négation de sa douleur ». Trop souvent, on dit à l’adolescent d’être fort pour soutenir le parent qui reste.
Sans savoir s’il survivra lui-même à cette dure épreuve, il se sent dans l’obligation de soutenir quelqu’un d’autre.

L’adolescent est déjà en travail de croissance physique et psychologique. On ajoute une autre pression en l’obligeant à guérir d’un deuil rapidement.

D’où l’importance pour les jeunes de se retrouver au sein d’un groupe d’amis. « Un jeune sera davantage porté à chercher du support auprès des amis qu’auprès des parents, surtout si la famille est touchée par le deuil.
Le phénomène de gang est important et les jeunes savent qu’ils y sont acceptés. Mais en même temps, ils ont peur d’être rejetés.
Le mérite inverse de ce phénomène, c’est que le gang contribue au déni du deuil. On souhaite passer à autre chose.

La façon dont les adultes réagissent à la perte d’un proche a un effet majeur sur la réaction des adolescents face à la mort.
Parfois, les adultes ne veulent pas en parler, présumant à tort épargner la douleur aux jeunes qui les entourent. La réalité est toutefois très simple : protégés ou non, les adolescents vivent le deuil.

Nicole Morin lance un message à l’entourage des jeunes endeuillés : « Occupons-nous de la douleur de nos adolescents. Parfois, un parent en détresse n’est pas disponible pour soutenir le jeune.

L’entourage (grands-parents, amis, professeurs, voisins) peut alors prendre le relais et jouer un rôle crucial. Les jeunes ne communiquent pas de la même façon; il faut parfois décoder.
Le plus simple est d’aborder les choses simplement en demandant : Est-ce que tu as de la peine ? Il faut le rassurer sur ses émotions, lui dire qu’il ne faut pas avoir honte d’exprimer son chagrin.
En lui manifestant qu’on l’aime, on peut aussi l’aider à parler, à dire sa douleur, à verbaliser le choc qu’il ressent ».

Article paru dans la Revue "Profil" - volume 11, no 2 - Automne 1999, au Québec, Canada

Comment se comporter avec des parents qui ont perdu un enfant ?



Des parents en deuil, au Québec, réunis en association, ont demandé que leurs proches et amis se comportent ainsi avec eux, après la mort de leur enfant.

Que cet article, tiré de la "Lettre aux Amis Compatissants", du Québec, puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux.

1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans même nous séparent du départ de notre enfant et nous, parents en deuil, avons besoin des autres.

Bien que nous ne soyons pas faciles à vivre, nous aimerions rencontrer de la compréhension dans notre entourage ; nous avons besoin de soutien.

Voici quelques-uns de nos souhaits :
Nous aimerions que vous n'ayez pas de réserve à prononcer le nom de notre enfant mort, à nous parler de lui. Il a vécu, il est important encore pour nous ; nous avons besoin d'entendre son nom et de parler de lui ; alors, ne détournez pas la conversation. Cela nous serait doux, cela nous ferait sentir sa mystérieuse présence.

Si nous sommes émus, que les larmes nous inondent le visage quand vous évoquez son souvenir, soyez sûr que ce n'est pas parce que vous nous avez blessés. C'est sa mort qui nous fait pleurer, il nous manque ! Merci à vous de nous avoir permis de pleurer, car, chaque fois, notre cœur guérit un peu plus.

Nous aimerions que vous n'essayiez pas d'oublier notre enfant, d'en effacer le souvenir chez vous en éliminant sa photo, ses dessins et autres cadeaux qu'il vous a faits. Pour nous ce serait le faire mourir une seconde fois.
Être parent en deuil n'est pas contagieux ; ne vous éloignez pas de nous.

Nous aimerions que vous sachiez que la perte d'un enfant est différente de toutes les autres pertes ; c'est la pire des tragédies. Ne la comparez pas à la perte d'un parent, d'un conjoint ou d'un animal.

Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni guéri. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence.

Nous aurons des hauts et des bas. Ne croyez pas trop vite que notre deuil est fini ou au contraire que nous avons besoin de soins psychiatriques.

Ne nous proposez ni médicaments ni alcool ; ce ne sont que des béquilles temporaires. Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir.

Nous espérons que vous admettrez nos réactions physiques dans le deuil. Peut-être allons-nous prendre ou perdre un peu de poids, dormir comme une marmotte ou devenir insomniaques. Le deuil rend vulnérable, sujet aux maladies et aux accidents.

Sachez, aussi, que tout ce que nous faisons et que vous trouvez un peu fou est tout à fait normal pendant un deuil ; la dépression, la colère, la culpabilité, la frustration, le désespoir et la remise en question des croyances et des valeurs fondamentales sont des étapes du deuil d'un enfant. Essayez de nous accepter dans l'état où nous sommes momentanément sans vous froisser.

Il est normal que la mort d'un enfant remette en question nos valeurs et nos croyances. Laisse-nous remettre notre religion en question et retrouver une nouvelle harmonie avec celle-ci sans nous culpabiliser.

Nous aimerions que vous compreniez que le deuil transforme une personne. Nous ne serons plus celle ou celui que nous étions avant la mort de notre enfant et nous ne le serons plus jamais. Si vous attendez que nous revenions comme avant vous serez toujours frustré. Nous devenons des personnes nouvelles avec de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves, de nouvelles aspirations et de nouvelles croyances.

Nous vous en prions, efforcez-vous de refaire connaissance avec nous ; peut-être nous apprécierez-vous de nouveau ?

Le jour anniversaire de la naissance notre enfant et celui de son décès sont très difficiles à vivre pour nous, de même que les autres fêtes et les vacances. Nous aimerions qu'en ces occasions vous puissiez nous dire que vous pensez aussi à notre enfant. Quand nous sommes tranquilles et réservés, sachez que souvent nous pensons à lui ; alors, ne vous efforcez pas de nous divertir...

Que cet article tiré de la lettre des Amis Compatissants du Québec puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux.

tirés de la lettre des Amis Compatissants du Québec


Avec toute ma compassion pour les parents qui ont perdu un enfant.
image : images-pour-blogs.blogspot.com

Comment réagir face à un suicide (suite)


Deuxième partie

Il est sain de vivre ces émotions, de pouvoir les exprimer, elles sont normales...Si personne ne semble disposé à écouter ou à comprendre, il est possible d'écrire une lettre au défunt, avec tout le ressentiment, tout le cataclysme émotionnel ressenti, et de brûler cette lettre ensuite.

Au début, on peut être tenté de prendre des anti-dépresseurs, ou anxiolytiques, pour ne rien ressentir, pour moins avoir mal....Si les émotions ne sont pas exprimées ou extériorisées, elles restent à l'intérieur mais devront ressortir tôt ou tard, et parfois des années après.

L'étape de l'acceptation est beaucoup plus difficile, et il faut également pardonner au disparu, pardonner son geste.

Et se pardonner à soi-même, car dans le contexte du moment, on a fait ce qu'on pouvait, avec les informations que l'on avait. Même s'il y avait des "appels au secours" qu'on n'a pas pris au sérieux parce qu'on n'y croyait pas. A ce moment-là, on a réagi de la façon la plus juste pour nous. Avec le recul, nous voyons et analysons les choses différemment

Il est vain de penser que nous aurions pu empêcher le suicide, ce serait présomptueux de notre part. Le désir de mort est profondément ancré dans le suicidaire et n'aurait été que reporté.

A nous seul, nous ne pouvions pas renverser toute la situation et lui donner l'envie de vivre. Tout ne repose pas sur nos épaules, et nous n'avons pas le pouvoir de vie et de mort.

Même si on avait offert notre aide, un moment d'écoute, une présence, il n'est pas dit que le suicide n'aurait pas eu lieu quand même plus tard, nous n'avons pas le contrôle sur la vie des gens.

Nous ne saurons jamais.

La personne qui se suicide se sent piégée, sans espoir, et sans pouvoir de changer sa vie. Elle a essayé tous les moyens connus pour faire face à la situation, en vain. Elle finit par croire que sa vie est un échec, par sa faute, qu'elle est une ratée, indigne d'être aimée et que tout le monde serait mieux si elle n'était plus là.

Le suicide peut-être vu aussi comme une forme de punition que la personne inflige à son entourage et à la famille qui reste derrière elle. "ils vont bien voir, ils ne me croyaient pas..." Un jeune avait dit à un ami : "un jour, je vais faire à mes parents quelque chose dont il se souviendront toute leur vie..."
Il s'est suicidé quelques semaines plus tard...

On ne passe jamais un deuil sans douleur, sans perdre quelque chose de nous. On prend aussi conscience que la vie est éphémère et qu'elle peut s'arrêter à tout moment.

Sans en faire une obsession qui nous empêche d'avancer, soyons conscients d'avoir la chance d'être entouré des personnes que nous aimons, et disons leur le plus souvent possible, que nous les aimons!

Comment réagir face à un suicide ?


Le suicide d'une personne de la famille, ou d'un ami proche, est toujours un choc violent.

En plus des étapes du deuil évoquées dans de précédents articles (lire ceux-ci), le suicide soulève de nombreuses questions et d'autres émotions supplémentaires :

- La culpabilité : pourquoi n'ai-je rien vu? pourquoi n'ai-je pas compris? pourquoi n'ai-je pas été plus proche? qu'est-ce que j'ai fait? qu'est-ce que je n'ai pas fait? est-ce ma faute? suis-je responsable?

Parfois l'entourage ose prétendre que vous êtes coupable, parce que vous n'avez pas été assez ceci ou pas fait cela....

Tout le monde y va de son explication, chacun croit avoir compris...

- La colère, la révolte, le sentiment d'abandon : pourquoi m'as-tu fait cela? comment as-tu pu m' abandonner? comment as-tu osé partir et me laisser? nous laisser? nous infliger ce chagrin?
Pourquoi ne m'as-tu rien dit? Comment vais-je gérer les questions de l'entourage? la suite? la vie sans toi? seul (e) avec les enfants?
As-tu pensé à moi? à ce que je ressentirais? à tes parents? aux enfants? tu n'avais pas le droit !
Comment accepter que malgré tout l'amour qu'on leur portait, la personne qui se suicide s'imagine mieux morte qu'avec nous?

Parfois il n'y aura jamais de réponse, si le défunt n'a pas laissé de lettre ou d'explications.
Parfois, certains suicidés semblent avoir tout pour être heureux, famille, job, amis, etc. ce qui rend encore plus difficile l'acceptation et les pourquoi?

Pour la personne qui se suicide, son geste était pour lui la seule issue possible, la seule solution, l'acte final d'une grande détresse, d'un mal de vivre insurmontable, un désir de s'effacer, de ne plus "être". Une impasse dans laquelle elle était acculée et que rien ni personne ne pouvait l'en sortir car personne ne peut comprendre ce qu'elle vit.

à suivre / 2ème partie


Comment témoigner sa sympathie à une personne en deuil ?



Si vous hésitez, si vous vous trouvez maladroit, si vous pensez qu'un geste, une parole, un regard, sont bien peu de choses pour la personne qui souffre, lisez les paroles de cette chanson d'Yves Duteil, qui reflète bien le pouvoir apaisant et réconfortant de ce qui vient de notre coeur, face à un être cher qui vit un deuil.

Que ce texte puisse vous inspirer, vous donner le courage de laisser parler votre coeur.
N'oubliez pas que quoique vous fassiez pour témoigner votre sympathie, c'est toujours utile. Tout, mais pas l'indifférence !

LES GESTES DELICATS
Yves Duteil

Les petits gestes attendrissants
Qui vous ouvrent le coeur en grand
Et vous sortent du désespoir
Les jours où le ciel est trop noir

Les petits gestes dérisoires
Un sourire, un simple regard
Mais qui repeignent la journée
Aux couleurs de votre amitié

Je les ai reçus en plein cœur
Vos petits mots semés de fleurs
Que je gardais comme un trésor
Aujourd'hui je les goûte encore

Vos petits gestes délicats
Qui caressaient du bout des doigts
Sur les plaies qui faisaient si mal
C'était du miel et du santal

Ces petits riens n'ont pas de prix
Ils se posent comme un répit
Un petit air de délivrance
La musique au bout du silence

Et si toujours je m'en souviens
C'est qu'au plus lourd de mon chemin
Ils étaient là comme un repère
Une étoile sur le désert

Tous ces regards si émouvants
Ces gestes tendres et apaisants
Me retournaient l'âme à l'envers
Et quand le ciel s'est fait plus clair

Ces petits instants dérisoires
Toujours gravés dans ma mémoire
Avaient la couleur de l'oubli
De l'arc-en-ciel après la pluie

Et dans ces gestes sans histoire
Que rien n'avait laissé prévoir
J'ai puisé la force d'ouvrir
Ma fenêtre vers l'avenir...

Yves Duteil

Comment écrire une carte de condoléances ?


Vous désirez témoigner votre soutien à un proche qui est dans la peine, mais la formule "toute ma sympathie" ou "sincères condoléances" vous semble froide et trop banale.

Vous aimeriez y mettre une note personnelle, mais vous ne trouvez pas les mots !

Difficile de trouver le ton juste, la phrase qui apportera du réconfort, tant le mots semblent vides de sens, et surtout, impuissants à consoler en ces jours difficiles.

Les personnes en deuil apprécient toujours un message de réconfort, même maladroit, il démontre une volonté de prendre part à la peine, la certitude qu'ils ne sont pas seuls, que des personnes qui les apprécient pensent à elles.

Essayez d'être spontané, de laisser parler votre coeur....si vous avez bien connu le défunt, dites que vous l'appréciez beaucoup, et surtout telle ou telle qualité, un côté de lui qui vous restera toujours en souvenir et dans votre coeur.
Savoir que vous partagez ses sentiments fera du bien au coeur blessé de la personne endeuillée.
Si vous n'avez pas connu la personne décédée mais que c'est l'endeuillé qui vous est proche, offez votre soutien, votre aide pour la suite, offrez de votre temps afin de parler du défunt...

Les personnes en deuil ne se lassent pas de parler et de faire revivre leur cher disparu.....

Soyez vous-même et utilisez des mots qui vous ressemblent, comme si vous parliez en face à la personne...

Il vaut mieux être un peu maladroit que de s'abstenir.

Votre intention d'aider et de réconforter sera perçue au-delà des mots, et l'endeuillé appréciera de savoir qu'il n'est pas seul dans son chagrin et qu'il est soutenu.     


Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite.



Accepter nos limites quand on aide une personne qui souffre.



Même avec le plus grand désir du monde d'aider une personne que l'on aime à sortir de ses difficultés, ou de son deuil, nous devons accepter nos limites et parfois, notre impuissance.

Bien sûr, avec notre affection pour la personne qui souffre, on voudrait tellement la décharger son fardeau, lui donner la solution miracle, guérir ses douleurs, et sa peine, lui changer les idées, avoir une baguette magique pour effacer sa souffrance, faire revenir l'être aimé, lui trouver un job là, tout de suite, régler ses dettes avec l'argent qu'on n'a pas, ressusciter un défunt qu'elle aimait tant....

Mais voilà, on ne peut pas vivre l'épreuve à sa place. Ni effacer ce qui s'est passé.

On voudrait éviter à nos enfants, ou à ceux qu'on aime, toute difficulté, tout obstacle, toute déception.
En oubliant que nous avons, nous aussi, souffert, été frustrés, avons pleuré...
Et que c'est cela qui nous a appris la vie, et renforcé notre caractère, et obligé à développer nos ressources.

On ne peut pas porter le fardeau des autres, ni solutionner le problème à sa place.
On ne peut qu'offrir notre écoute, notre réconfort, notre présence, notre amour.
La personne qui vit une épreuve a son propre chemin à suivre, ses leçons à apprendre, ses ressources à connaître et à apprendre à y puiser.
Il faut l'accepter, et admettre que ça fait partie de son évolution.

Parfois, on conseille, on suggère, on a l'impression que NOUS, on saurait quoi faire et on ferait autrement!
C'est tellement plus facile de voir les solutions, pour les autres, n'est-ce pas?

Quand on est à l'extérieur du problème, c'est tout différent, on a l'impression que la voie à suivre saute aux yeux...
Pour nous.

Avec ce que nous sommes et ce que nous avons vécu...
Mais pas toujours pour la personne qui est DANS le problème..
Acceptez que vous ne pouvez pas TOUT faire pour les autres et acceptez aussi qu'ils ne suivent pas toujours vos conseils.

C'est souvent en EXPERIMENTANT qu'ils vont comprendre quelle est la meilleure voie pour eux.
Et parfois aussi en se trompant que le déclic leur viendra.
Aider, oui, mais sans attente, et dans le détachement : en laissant l'autre libre de gérer à sa façon l'aide que nous apportons. C'est cela la véritable aide.

Josette Sauthier copie interdite sur d'autres sites







ESPACE DEUIL RECONFORT 
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