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Citations en images pour un décès après une longue maladie.



Poème d'espoir pour un enfant malade en fin de vie.
GUERIR
Guérir pour pouvoir rire, vivre, exister.
Guérir pour me voir grandir, pour préparer un avenir.
Guérir pour ne pas faire souffrir...
Guérir pour construire.


Quand la vie n'est plus une vie, la mort met fin à la souffrance.
Mais elle laisse ceux qui restent dans une profonde douleur.


Quand les forces s'en vont, ce n'est pas la mort, mais la délivrance.
Ne pas oublier les jours passés, mais remercier qu'ils aient existé.



Repose en paix, tes souffrances sont finies.

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Vous ne l'avez pas perdu (e)....



"Ne pensez pas que vous l'avez perdu (e)
Pensez maintenant que vous ne pouvez plus le (la) perdre !

Consacrez-lui toutes vos pensées, tous vos actes, tout votre amour.
Vous verrez que les morts nous appartiennent si nous acceptons de leur appartenir.

Croyez-moi, nos morts continuent à vivre."


Truffaut

Les morts ne nous quittent pas.




La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.

Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.

Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.

J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent.

Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.

La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.

Monseigneur Bougeaud

Évêque d'Angers  
            

J'avais pensé que ta mort....



J'avais pensé que ta mort 
Serait une perte et un anéantissement, 
Une douleur profonde durement ressentie. 
Je commence à peine à comprendre 
Qu'avec toi la vie était un cadeau et une richesse. 
La désespérance qu'entraîne la mort, 
A détruit la présence de cet amour. 
Mais la réalité de la mort, 
Ne peut détruire ce qui nous a été donné. 

J'apprends à me remémorer ce que fut ta vie 
Au lieu de ne songer qu'à ta mort et à ton départ. 


Marjorie Pizer

Mes dernières volontés..



Si un jour, un médecin constate que mon cerveau a cessé de fonctionner et qu’irrémédiablement ma vie s’est arrêtée, voici mon testament :

Donnez mes reins à celui ou celle qui, jour après jour, semaine après semaine va devoir pour vivre rester attaché à une machine.

Donnez ma vue à un homme qui n’a jamais regardé le soleil se lever, n’a jamais pu voir le sourire d’un enfant ou l’amour dans les yeux d’une femme.

Donnez mon coeur à une personne à qui le sien n’a jamais procuré que des souffrances tout au long des jours sans fin.

Qu'on donne mon sang à l'adolescent qu'on a sorti des débris de sa voiture
afin qu'il vive assez longtemps pour voir jouer ses petits enfants...

Qu'on prenne mes os, mes muscles, tous les nerfs et les tissus de mon corps et qu'on trouve le moyen, grâce à eux, de faire marcher un enfant paralysé...

Qu'on explore tous les recoins de mon cerveau, qu'on en prenne la matière s'il le faut, afin qu'un jour un jeune garçon privé de la parole soit capable de crier sa joie et qu'une petite fille sourde puisse entendre la pluie battre contre les vitres...

S'il faut mettre quelque chose en terre, que ce soit mes fautes,
mes faiblesses et tous mes préjugés à l'encontre de mes semblables.

Si par hasard vous désirez conserver mon souvenir, faites-le en aidant d'un mot ou d'un geste quelqu'un qui en aura besoin

Brûlez ce qui reste de moi et dispersez mes cendres afin qu’elles fertilisent notre terre et y fassent pousser des fleurs magnifiques.

Si vous faites tout cela, tout ce que je demande, alors je vivrai pour toujours...

Merci...

Quelqu'un meurt...



Quelqu’un meurt, 
et c’est comme des pas qui s’arrêtent... 
Mais si c’était un départ 
pour un nouveau voyage ? 

Quelqu’un meurt, 
et c’est comme un arbre qui tombe... 
Mais si c’était une graine 
germant dans une terre nouvelle ? 

Quelqu’un meurt, 
et c’est comme une porte qui claque... 
Mais si c’était un passage 
s’ouvrant sur d’autres paysages ? 

Quelqu’un meurt, 
et c’est comme un silence qui hurle... 
Mais s’il nous aidait à entendre 
la fragile musique de la vie ? 


                                                                      Benoît MARCHON





A toi qui souffres....


Toi qui vis une dure épreuve
Toi qui vis une souffrance énorme
Essaie d'accepter cette épreuve
Essaie d'accepter cette souffrance.

Ne détourne pas ton regard
De ce que tu as à vivre.
N'enterre pas cette souffrance en toi
Car elle reviendra te chercher
Au moment où tu t'y attendras le moins.

Face à cette épreuve
Exerce ton lâcher prise
C'est le but de cette épreuve
C'est le but de cette souffrance.

Quand tu auras pris conscience de ce lâcher prise
Toutes tes épreuves ...
Toutes tes souffrances ...
Deviendront l'enseignement que tu recherchais.

Tu grandiras avec amour dans l'épreuve
Tu apprendras à mieux te connaître.
Tu découvriras les peurs
Que tu avais cachées en toi.
Tu te découvriras tel que tu es
Dans l'amour et non la souffrance.


Raymond Viger
"Après la pluie... Le beau temps"


Remplace "plus jamais"par "autrement"...



Remplace l’idée douloureuse
D’un « plus jamais »
Par celle d’un « autrement ».

Tu désamorceras alors
Le mensonge de la mort.

Bientôt tu commenceras
A oser espérer
Qu’un jour ton désespoir
S’éveillera en des espoirs.

C’est à toi de faire le chemin
Car si tu es encore sur la route,
Lui « est » à l’arrivée
Et il t’attend.



Père André-Marie

Il est là....


Il est là

Aujourd'hui je me suis promené avec mon camarade.
Même s'il est mort, je me suis promené avec mon camarade.

Qu'ils étaient beaux les arbres en fleurs, les marronniers qui neigeaient le jour de sa mort.
Avec mon camarade je me suis promené.

Jadis mes parents allaient seuls aux enterrements et je me sentais petit enfant.
C'est pourquoi tout aujourd'hui je me suis promené avec mon ami.
Il m'a trouvé un peu vieilli, un peu vieilli mais il m'a dit : Toi aussi tu viendras où je suis, un dimanche ou un samedi.

Moi, je regardais les arbres en fleurs;
La rivière passe sous le pont et soudain j'ai vu que j'étais seul.
Alors je suis rentré parmi les hommes.

D'après Robert Desnos.

Il est important de prendre le temps de bien guérir d'un deuil



Je souhaite que ces pistes vous permettent de prendre le temps de guérir, à votre rythme.

"À la suite de la mort de votre être cher, vos espoirs, vos rêves et vos plans d'avenir sont "sens-dessus-dessous".

"Votre deuil est unique. Personne, y compris votre conjoint ne vivra cette perte exactement comme vous la vivrez".

"Il est possible que vous ayez l'impression de vivre un rêve et que vous souhaitiez vous réveiller pour constater que rien de tout ça ne s'est passé".

Ce sentiment permet "de vous isoler de la réalité de la mort jusqu'à ce que vous soyez apte à tolérer la vérité que vous ne voulez pas croire".

"Bien que vous soyez plus âgé, que vous ayez protégé votre enfant et pourvu à ses besoins, vous lui avez survécu alors que lui est mort. C'est là une réalité très difficile à comprendre".

"Attendez-vous à ressentir une multitude d'émotions".
"Aussi bizarres que ces émotions puissent vous paraître, elles sont normales et saines".

"Ne soyez pas surpris si vous avez soudainement une vague de chagrin à un moment totalement inattendu"

PRENEZ LE TEMPS DE BIEN GUERIR

"Dans ce monde de l'instantané, tu aimerais sortir rapidement de ton malaise intérieur. Je comprends.
Le processus de la guérison de ton état émotionnel doit suivre son cours.
Plus la perte est grande, plus tu dois te donner le temps de guérir et de récupérer.

Paye-toi ce luxe; tu le mérites.
N'essaie pas de brûler les étapes.
La guérison complète va venir.
C'est déjà commencé à l'heure actuelle.

Tu as eu le courage d'aimer: une nouvelle aventure s'offre à toi, celle de guérir d'une blessure d'amour pour grandir et apprendre à t'approfondir.

C'est précieux, donne-toi le temps nécessaire"

Pour les ami(e)s et connaissances des survivants, je souhaite que ces pistes fassent prendre conscience de l'intensité de la souffrance associée à la perte d'un proche et que cette prise de conscience vous permette d'être davantage à l'écoute, compréhensifs et soutenants à l'endroit des survivants.

Jean Monbourquette, psychologue et prêtre.


Fausses croyances sur le deuil (suite)


Il est préférable de faire son deuil seul, sans importuner ses proches avec ses soucis. FAUX !

Rester seul en période de deuil et se renfermer sur soi-même n'est pas bénéfique. Si l'entourage n'est pas assez disponible, trouvez une aide extérieure, une personne qui ne vous juge pas, qui est prête à écouter, encore et encore....un groupe de parole pour personnes en deuil ou un ou une thérapeute. Chagrin partagé devient plus léger, et en parlant de son deuil à quelqu'un, on "s'entend" aussi et ça permet d'extérioriser ses émotions, ses pensées, ses ressentis.


Suite de l'article précédent : Fausses idées et croyances qui perturbent le travail de deuil:

Il est malsain de revenir sans cesse sur des souvenirs aussi douloureux. C’est se complaire dans son malheur ! Il faut se tourner vers l’avenir. FAUX !

Revenir sur les souvenirs tant qu'on en a besoin de les évoquer. Personne ne peut le savoir mieux que vous. Fuir les souvenirs ne les rendent que plus tenaces et lancinants. Y penser et s'y attarder permet aussi de les dépasser, ou de pouvoir les évoquer sans en souffrir.

Il n’y a aucune raison d’éprouver de la colère lors du deuil. FAUX !

Il y a parfois la colère contre le défunt, oui ça existe, surtout lors d'un suicide, colère d'être parti, de nous avoir abandonné, colère de n'avoir rien dit. Ne pas avoir honte de ces émotions et se pardonner de les ressentir, elles font partie des étapes du deuil. Elles ne durent généralement pas longtemps. Ensuite vient l'acceptation et la résignation.

Les rituels et les cérémonies de deuil sont des pratiques désuètes et inutiles. FAUX !

Les rituels, cérémonies, font prendre pleinement conscience de la réalité du départ de la personne. Et permettent de faire le travail de deuil, en réalisant vraiment que le défunt n'est plus....Dans le cas des corps qui n'ont pas été retrouvés, on a vu des personnes qui ne parvenaient pas à croire vraiment à la mort de leur cher disparu et rester quand même avec l'espoir qu'il allait revenir. Difficultés à aller de l'avant, à tourner la page.


Les rituels de deuil permettent aussi de constater combien le défunt était apprécié. Les témoignages de sympathie, les offrandes, la présence des personnes qui l'ont aimé ou qui nous aiment, nous. C'est toujours un peu de réconfort dans ces moments difficiles.

D'autres trouveront du réconfort à aller fleurir une tombe, allumer une bougie, planter un arbre en souvenir du défunt, se recueillir dans une église, ou dans un lieu que le disparu aimait. Tous ces moments où ils se sentent proches de lui leur font du bien.

Les enfants ne comprennent rien à la mort, autant ne rien leur dire. FAUX !

Les enfants sentent très bien à l'atmosphère pesante et triste qu'il se passe quelque chose qui peine leur entourage. Si personne ne leur dit rien, ils peuvent imaginer que c'est de leur faute et se sentir coupables. Un jour ou l'autre, l'enfant doit comprendre que la mort fait partie de la vie...tout comme la fleur qui meurt, le jour qui meurt, ou son animal préféré.

Ce sont des moments tristes et difficiles, mais selon ses croyances, on peut parler des anges, des étoiles, mais surtout lui dire que le cher disparu demeure toujours vivant dans son coeur, dans sa mémoire.

Si c'est un bébé, peut-être ne dort-il plus très bien, ou semble perturbé...Lui expliquer qu'on a du chagrin, et pourquoi, mais que chagrin nous appartient. Même chose si c'est pendant une grossesse. En travaillant en kinésiologie, nous sommes remontés parfois à des "blessures"liées à un deuil, restées dans l'inconscient, ressenties à la vie foetale ou dans l'enfance.

Donc même avec nos mots, même si l'enfant ne comprend pas tous les termes, il saisit, avec son âme, ce qui se dit à travers notre explication, et ça nous permet à nous aussi de verbaliser ce qui se passe. En parlant, ou en répondant à ses questions, nous nous entendons parler aussi, et nous lui apprenons que quand quelque chose ne va pas, il est mieux d'exprimer ce qui passe au lieu de le passer sous silence.

Le deuil dure quelques semaines, au pire quelques mois.…FAUX !

La durée du deuil varie selon les personnes, et l'ordre des étapes également. Parfois elles sont inversées, ou une des étapes stagne longtemps avant de passer à la suivante...Chacun gère à sa manière, selon ses forces intérieures, selon l'aide qu'il y trouve, selon son besoin d'y rester....


(Voir l'article "les étapes du deuil" GERER LE DEUIL ")

Il y a des périodes où, même si nous allons bien, des bouffées de chagrin peuvent survenir...A Noël, aux anniversaires de la naissance ou de la mort du défunt, anniversaires de mariage qu'on aurait fêtés, aux fêtes de famille, aux mariages, aux périodes importantes de notre vie, nous regrettons la présence de notre bien-aimé.


Selon nos croyances, nous pouvons penser que de là où il est, le défunt nous voit, assiste à notre bonheur et qu'il y participe, du moment qu'il est toujours dans nos coeurs.


On peut bien imaginer la toxicité de ces "idées fausses" sur l’esprit des personnes touchées car elles sont diamétralement opposées au déroulement « normal » du deuil.


Il y a certains types de deuils qui isolent encore davantage les personnes qui le vivent. Par exemple, après qu’un proche se soit suicidé.


Voir les articles sur le suicide, sur ce blog (catégorie SUICIDE)

ESPACE DEUIL RECONFORT

Y a-t-il une vie AVANT la mort ?


Cet article très pertinent nous fait prendre conscience de la valeur de la vie.

À la mort d'un être cher, nous nous demandons souvent "Y a-t-il une vie après la mort?"

Un jour, j'ai entendu un autre type de question :

Y a-t-il une vie avant la mort?

Je crois que s'il y a quelque chose de positif à retirer de la
perte d'un être cher, c'est le cadeau que cette personne nous laisse par son départ : La possibilité de se brancher sur des valeurs plus fondamentales de la vie : L'ESSENTIEL.

Nous souffrons trop souvent d’une frénésie, d’une course effrénée de tout instant, qui nous éloigne de ce qui est pourtant Essentiel.
Lorsque la mort frappe un proche, l'Essentiel tend à refaire surface, comme pour nous inciter à un nouveau départ, à une vie plus "connectée" sur des valeurs plus profondes et davantage source
de paix intérieure, de satisfaction, de bonheur.

Avez-vous déjà lu l'histoire de quelqu'un, ou peut-être connaissez-vous ou êtes-vous quelqu'un qui a déjà frôlé la mort? Ou vécu une NDE (expérience de mort imminente) ?

Le sens des valeurs de ces gens change presque toujours suite à une expérience aussi intense.

Les petits plaisirs que nous prenons pour acquis deviennent pour eux, sources de grandes joies. Une belle journée ensoleillée, un sourire, le chant d'un oiseau.
Dites-moi qui risque d'être plus heureux? celui qui, pour être heureux, s'exige à lui-même d'obtenir un poste important, une grosse maison, une BMW de l'année?
ou celui pour qui un simple sourire suffit?

Ne trouvez-vous pas que nous nous compliquons souvent la vie, que nos critères pour être heureux sont tellement nombreux que nous nous programmons, plus souvent pour être déçus, frustrés ou malheureux?

Jean Monbourquette, psychologue et prêtre


Fausses idées sur le deuil (1ère partie)


On entend trop souvent ces affirmations fausses de personnes qui croient bien faire et qui désorientent les personnes en deuil.
Chaque personne vit son deuil à sa façon....et il faut le respecter. 


Il n'y a pas de mode d'emploi standard !


Voici quelques unes de ces recommandations mal placées et qui peuvent nuire au travail de deuil :

Il ne faut pas montrer ses émotions et il faut cacher ses larmes (surtout pour un homme) . FAUX !

Au contraire, pleurer ne peut que soulager ! Parfois on ne le peut pas tout de suite, quand on est sous le choc...mais quand les larmes viennent, parfois seulement après la cérémonie d'ensevelissement, c'est comme un barrage qui se rompt....Les émotions doivent être exprimées et sortir, il n'est pas bon de tout garder à l'intérieur. Parfois, on se contient, en famille, pour ne pas raviver la douleur de l'autre. Il est bon de pouvoir se laisser aller, avec une personne extérieure, un ou une amie, ou une thérapeute,quelqu'un qui pourra accueillir ces émotions sans jugement et avec empathie. Ces pleurs sont libératrices et permettent au chagrin de s'évacuer.

Le deuil qui est exprimé, partagé, accueilli, dans toutes ses étapes sera mieux géré. Au contraire, des émotions trop contenues et gardées à l'intérieur peuvent déclencher des maladies à cause émotionnelle. "Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime."

Il n’y a que les personnes fragiles ou psychologiquement faibles qui sont affectées par le deuil. FAUX !

Même une personne solide comme un roc peut être complètement anéantie par un deuil. Mais aussi, une personne fragile peut faire preuve d'une force incroyable dans ces moments-là, surtout si elle doit soutenir quelqu'un qui est aussi affecté qu'elle. Par exemple, une femme qui vient de perdre son mari sera capable de se montrer forte pour ses enfants,

Trop parler de la personne décédée est néfaste et morbide. Il faut évacuer au plus vite son souvenir et passer à autre chose : la vie continue. FAUX !

Oh non! parler de la personne disparue, on ne s'en lasse pas ! c'est une façon de la garder présente dans ses souvenirs, dans son coeur, dans sa mémoire, en garder une trace. Au début, les personnes en deuil ont un immense besoin d'évoquer le disparu, et lorsque les amis se lassent parfois, il est bien de trouver une oreille compatissante qui permette d'évoquer les souvenirs, les moments de complicité, des anecdotes sympathiques, une personne en deuil en a tant besoin...

Ensuite ce besoin diminue. Même si on ne l'oublie pas, il n'est plus nécessaire d'en parler autant. Mais c'est bien de comprendre que cette phase est bénéfique pour les personnes en deuil et avoir la patience et la compassion nécessaires.

La dépression est une réaction anormale du deuil. FAUX !
Il est anormal d’être toujours dans son deuil après un an. FAUX!

Dans le processus de deuil, il n'y a ni "normalité" ni "anormalité". Certaines personnes ont besoin d'un temps d'arrêt, et une dépression ne se choisit pas volontairement. Parfois c'est trop difficile d'affronter cette réalité et une prise en charge médicale ou psychologique est nécessaire pour un temps, si la personne ne trouve pas dans son entourage l'écoute ou le soutien dont elle a besoin, parce qu'ils sont dans le même deuil qu'elle....ou qu'elle préfère faire son travail de deuil avec l'aide d'un professionnel pour ne pas déranger ses proches.

Avec le temps, on finit par oublier. FAUX !

Non, on n'oublie jamais.....on s'habitue à l'absence, c'est tout. La douleur s'estompe, parfois très longtemps après. Même si elle peut réapparaître à certaines occasions, comme l'anniversaire de sa naissance ou de sa mort, à Noël, aux fêtes importantes pour la famille, à la Toussaint...

Mais comme l'instinct de vie est le plus fort, on garde le défunt dans son coeur et dans sa mémoire et on peut penser à lui, avec douceur et nostalgie. On peut se remarier, avoir d'autres enfants, aimer de nouveau quelqu'un d'autre, mais un défunt qu'on a aimé, on ne l'oublie jamais!

Suite des IDEES FAUSSES QUI PERTURBENT LE CHEMIN DU DEUIL à paraître dans le courant du mois de juillet.


Si un être cher pouvait revenir.....



Si un être cher pouvait revenir,
Certainement il donnerait le conseil
De prendre CONSCIENCE DE LA VIE.

Nous donnons tant d’importance
Aux expressions que prend en nous la vie
Et les événements qui l’accompagnent,
Et nous accordons si peu d’importance
A la conscience de VIVRE…

Avons-nous eu la sensation de vivre,
lorsque nous étions  dans le sein maternel ?


Tu n’as plus la sensation matérielle
De l’existence de l’être cher.

Mais s’il existait déjà quelque part
Avant votre rencontre,
Pourquoi ne continuerait-il pas à exister encore, ailleurs ?

Sa libération de la prison du corps,
Après son endormissement,
Etait nécessaire à son véritable éveil.

Le jour où tu parviendras à te détacher
Du désir de pouvoir le voir et le toucher
Pour te réjouir de son existence,
La souffrance en toi migrera
Dans cette partie interne de ton être
Où elle pourra devenir
Compassion de la vie.

Père André Marie

Il est très difficile de dépasser sa souffrance et son regret de ne plus pouvoir voir et toucher l'être cher. 
Il faut aussi beaucoup de temps pour seulement se contenter du fait que notre cher défunt existe quelque part, mais cette sensation vient en son temps, et c'est une consolation de savoir que notre cher disparu a toujours une existence ailleurs, qu'il a cessé de souffrir,  qu'il veille sur nous et qu'un jour on le retrouvera.
Josette Sauthier.




Peur de la mort ou peur de la vie ?



"Vous n’avez pas
Peur de la mort
Vous avez peur
De la vie…!

La peur de la mort
Est d’autant plus grande
Qu’on n’a pas osé vivre.

Si vraiment vous n’avez
Plus peur de la vie
Vous n'aurez plus peur de la mort,
Parce que vous avez
Découvert en vous-même
Ce qu’est vraiment
La « vie ».

Non pas votre vie,
Mais la vie unique
Et universelle
Qui nous anime,
Avec l’évidence
Que cette vie est
Indépendante
Des naissances
Et des morts… "

Arnaud Desjardins


Après la mort, la vie continue, une autre vie, sous une autre forme, la vie ne s'éteint jamais.
Josette Sauthier

Pour guérir le deuil, il faut pleurer.



Dans les tribus indiennes, on dit qu'il ne faut pas laisser le mal se blottir.

Il faut le faire jaillir du corps, gicler hors de la peau comme les pépins de baies sauvages.

Il ne faut pas lui donner de prise. Car le malheur est habile.

Il plonge dans les parties vitales de l'organisme,

S'insinue dans les recoins les plus inaccessibles,

Se love dans les viscères et jusque dans la bile.

Et il les anémie.


Ensuite, il leur ôte le goût de vivre.

Alors le cœur se ternit, les yeux s'engorgent.

Et comme le dos se courbe, le teint se flétrit.

Non, le chagrin, cela se chasse, comme les pépins de raisin.

Pour l'extirper, il ne sert à rien de se gratter la chair et le sang.


Il lui a dit - et elle le croit, car c'est un grand sorcier -, il lui a dit que l'eau salée est le meilleur des remèdes.

Les Indiens enduisaient leurs malheureux de cataplasmes marins.

C'est parce que, le mal, il fond dans l'eau salée.

C'est parce que l'eau de mer agit sur la peau comme par osmose.

Elle aspire les larmes à la surface.

Pendant des jours et des jours, il faut s'humecter sans cesse.

Alors le malheur se dissout dans les larmes, se délite à petites gouttes pour sourdre hors du corps par les yeux.


Pour guérir de la mort, il faut pleurer.


(Myriam Cohen-Welgryn)

Tu as quitté ton corps souffrant.


Tu as quitté la prison
D’un corps qui vieillit,
Qui souffre et qui pâlit.

Te voilà libéré.

Et j’en souffrirais ?

Libéré du temps,
Ton corps a accompli
Son chemin sur la terre,
Mais je voudrais encore
Revoir ton visage,
Recevoir l’écho de ta voix.

Si, oubliant les détails
De ma vie au présent,
Je parvenais à descendre
Au plus profond de moi
Y rencontrer la Vie,
Là je te trouverais
A tout jamais vivant,
Inoublié et vrai.

Délaissant pour toujours
Les photos où j’étais près de toi,
Là, je poserais en toi.


Père André-Marie

Votre amour ne meurt pas !


L'amour authentique pour une personne chère ne meurt jamais. 

Que ce soit un conjoint, un enfant, un parent, un ami, quelqu'un à qui on tenait beaucoup.
Lorsqu'une personne chère meurt, bien sûr, son corps physique disparaît. 

Mais un amour véritable est un amour qui n'attend rien, 
qui n'exige rien et qui n'a même pas besoin de la présence physique de la personne 
pour être ressenti et pour faire vivre le coeur.

Même lorsque votre être cher est décédé et enterré, 
votre amour pour lui reste vivant au-delà de la mort.

Vous continuez à le faire vivre dans votre coeur et dans votre mémoire, 
tout le restant de votre vie.
Josette Sauthier

Prière pour le repos d'un défunt ou après un suicide.


Cette prière peut apaiser une personne qui s'inquiète pour le repos d'un être cher qui s'est suicidé, ou pour un proche qui a beaucoup souffert dans sa vie.

Prière pour le repos d'un défunt qui a souffert physiquement ou mentalement :

Oh Seigneur, 
divine Source de vie,
prend l'âme de X.. ( nommer la personne décédée) 
dans ton amour et dans ta lumière. 

Permets lui d'apaiser toutes ses souffrances mentales, 
émotionnelles et corporelles, 
afin qu'il (elle) trouve enfin la paix et le repos éternel. 
 
Libère-le (la) de tout attachement à cette vie 
et permets lui de continuer son chemin 
dans la sérénité et la joie de la vie éternelle. 

Je te confie cette âme dans l'assurance de ta bienveillante protection. 

Amen.

ESPACE DEUIL RECONFORT
http://espace-deuil.blogspot.com 


Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m'aimes !



Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel !
Si tu pouvais d'ici,
entendre le chant des Anges
et me voir au milieu d'eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux
les horizons et les champs éternels,
les sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi,
la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !

Quoi ! tu m'as vue, tu m'as aimée dans le pays des ombres,
et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer encore
dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens
comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient,
et quand un jour que Dieu connait et qu'il a fixé,
ton âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne,
ce jour-là, tu reverras celle qui t'aimait et qui t'aime encore,
tu en retrouveras les tendresses épurées.

A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse,
infidèle aux souvenirs et aux joies de mon autre vie,
je sois devenue moins aimante !
Tu me reverras donc, transfigurée dans l'extase et le bonheur,
non plus attendant la mort,
mais avançant d'instant en instant,
avec toi qui me tiendras la main,
dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie,
buvant avec ivresse aux pieds de Dieu
un breuvage dont on ne se lasse jamais
et que tu viendras boire avec moi.

Essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m'aimes.


Prière de St Augustin