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Comment être fidèle à nos chers disparus ?


Il n’est pas absolument utile
D'aller tous les jours
Sur la tombe
De ceux que tu aimes.

Tu es fidèle à tes chers parents disparus
Par la dignité avec laquelle
Tu conduis la vie
Qu’ils t’ont donnée…

Par la délicatesse avec laquelle
Tu rassembles en toi
Les qualités qu’ils ont vécues…

Par l’amour avec lequel
Tu gères l’héritage
De bonté, de générosité
Et de pardon qu’ils t’ont laissé
Et qu’ils vivent en DIEU Pour l’éternité.



Père André-Marie



Tant qu'il était vivant...


Tant qu’il était vivant
Il y avait de la lumière
Au fond du gris…

Tant qu’il était vivant
Mes prières étaient habitées
Et avaient des parfums d’espérance.

Tant qu’il était vivant,
J’étais prêt à tout croire,
A tout voir couleur guérison
Et à tout faire sans faute.

Pourquoi, maintenant
Qu’il n’est plus près de moi,
Faudrait-il que je voie
Du gris au fond de la lumière,
Que je mette un zéro
En marge de la vie
Et que je n’attende pas d’elle,
Aujourd’hui,
Ma becquetée d’espérance ?



Père André-Marie

Toi mon amour, qui t'en es allé...


Toi que j’avais besoin
D’embrasser,
De toucher, de regarder,

Toi qui t’en es allé,
Dont le souvenir
Est si vivant en moi,

Toi qui as disparu
De ma vie quotidienne,
De mes allées et venues,

Je sais que tu es là,
Je sais que ton absence
Provoque ma présence,

Non pas à de vains souvenirs,
Mais à une autre façon
D’être présent à toi,
D’être aimé de toi,

Non pas comme une fleur fanée,
Mais comme une fleur 
Dont, un jour, le parfum
Te retrouvera.

Père André-Marie


D'autres textes du Père André Marie ici

Vivre et croire (Père André Marie)


Vivre et croire 
c’est aussi accepter que la vie contient la mort 
et que la mort contient la vie.

C’est savoir, au plus profond de soi, 
qu’en fait, rien ne meurt jamais.

Il n’y a pas de mort, 
il n’y a que des métamorphoses.

Tu ne nous a pas quittés 
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie, 
Là où les fleurs 
Plus jamais ne se fanent, 
Là où le temps 
Ne sait plus rien de nous.

Ignorant les rides et les soirs, 
Là où c’est toujours matin, 
Là où c’est toujours serein.

Tu as quitté nos ombres, 
Nos souffrances et nos peines. 

Tu as pris de l’avance 
Au pays de la Vie. 

Je fleurirai mon cœur 
En souvenir de toi, 
Là où tu vis en moi, 
Là où je vis pour toi. 

Et je vivrai deux fois… 


Père André Marie