Cette personne que nous connaissions et aimions,
hier présente, aujourd'hui n'est plus là.
Ainsi, autour de nous, des êtres disparaissent,
tandis que d'autres naissent.
La roue tourne, dit-on, une roue humaine de chair et de sang,
de vie et de mort.
Elle tourne si bien qu'il est facile de s'y habituer.
Nous en prenons notre parti.
Que faire d'autre que se plier à la fatalité?
Et s'il n'y avait point de roue ?
Si nous n'étions pas prisonniers de la fatalité ?
Si nous étions embarqués vers une autre destinée,
hommes et femmes, parents et étrangers,
connus et inconnus ?
Alors la mort serait passage ;
la rupture conduirait à une communion,
la vie ne serait pas enlevée, mais transformée.
Si la mort n'était pas la fin mais un commencement,
la naissance à une nouvelle vie.
Si celui qui est là, couché,
devait à nouveau se tenir debout.
Alors nous pourrions espérer.
Auteur inconnu
ESPACE DEUIL RECONFORT
http://espace-deuil.blogspot.com
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