J'ai souffert et j'ai grandi.
La vie, désormais, a un prix qu'elle n'avait pas.
Elle était naturelle, évidente,
donnée comme un dû que l'on ne remet pas en question.
Mes parents sont partis.
D'autres aussi que j'aimais s'en sont allés.
Je les suivrai un jour.
Dans ce temps qui me reste à vivre,
je veux profiter de tous les instants.
C'est un devoir, et non plus un dû,
que de bien les vivre.
Je ressens comme une nécessite intérieure
de faire honneur à la vie,
telle qu'elle m'est donné à vivre.
Catherine Bensaïd
ESPACE DEUIL RECONFORT
http://espace-deuil.blogspot.com
on apprend beaucoup quand un des nôtres part pour le long voyage
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