Rechercher dans ce blog

La colère après la mort d'un être cher


On avait jusque là plus ou moins cru à une justice, à une sagesse logique de "l'ordre des choses"...et soudain son enfant se noie, son épouse meurt en couches ou son compagnon se tue.

Là tout vole en éclats.

Le fragile édifice de ses croyances et de ses convictions se trouve violemment ébranlé et on vient à se demander si on ne s'est pas trompé ou si on n'a pas été trompé.

On est en colère contre Dieu, en colère contre la destinée.

La révolte est soit brutale et explosive, soit insidieuse et rampante, quand, au fil des mois, tout ce à quoi on avait cru s'effrite.

L'épreuve est difficile...car c'est un système essentiel de repères et références qui est mis en cause...
Il est certain que l'on ne peut s'empêcher de ressentir ce qu'on ressent !

Pour l'instant, la colère est présente, il faut en tenir compte.
Si le chemin du deuil passe par elle, c'est qu'elle a manifestement sa raison d'être.



Christophe Fauré

image : images-blogs-Dexter

1 commentaire:

  1. Il faut toujours que l'être humain trouve un coupable à tout ce qui ne va plus... même en cas de mort brutale...
    Je suppose que cet article aura une suite...
    Bonne soirée et amitiés étoilées

    RépondreSupprimer