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Hier, aujourd'hui, demain



Nous avions ensemble fait tant de choses.

Et voilà que maintenant tu nous quittes.


Nous avons mangé, bu avec toi, 

nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens.


Avec toi, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.

Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble.


Mais cela semble s’arrêter aujourd’hui 

et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.


Nous voudrions nous souvenir de toi, 

continuer de travailler à tout ce que tu attendais, 

à tout ce que tu espérais.


Comme un mur, la mort nous sépare, de toi.


Comme le souffle du vent qui balaie les obstacles,

notre amitié, notre affection et notre espérance 

s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.




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Le deuil de nos proches


 
Quand on perd un être cher,

on doit non seulement affronter

le chagrin de l'avoir perdu,

mais aussi la douleur de ses proches

et des gens que nous aimons

qui tenaient à lui autant que nous.

Et qu'on ne peut pas consoler

puisque nous avons le même chagrin.

Josette Sauthier


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Textes sur la mort d'Elisabeth Kübler-Ross




Il faut pleurer si vous en ressentez le besoin.
Pour vaincre sa douleur, il est primordial de l'extérioriser. Les larmes refoulées ne s'évaporent pas; la tristesse qu'elles expriment demeure au fond de nous. Peu importe que vos larmes passent pour un signe de faiblesse ou une effusion théâtrale, elles charrient votre peine de l'intérieur vers l'extérieur.




On n'apprend pas à accepter la mort en l'évitant ni en la niant. Il faut la prendre de front pour la traiter de façon constructive. Que ce soit vous qui mouriez ou quelqu'un que vous aimez ou quelqu'un qui est confié à vos soins professionnels, ce sera dur. Personne ne peut accepter facilement la fin d'une vie. Mais on n'élimine pas le fait en l'ignorant et ce qui compte, c'est de vivre pleinement le temps qu'on a."




Les mourants savent pertinemment qu'il est essentiel de se distraire. Il suffit de les observer en compagnie de leurs proches pour comprendre que ces moments de loisirs et d'amusement sont ceux qui importent le plus au terme de l'existence. Ces patients évoquent souvent les bons moments du passé : "Tu te souviens quand nous allions à la plage ?", ou bien, "Tu te souviens quand nous roulions à bicyclette à travers la campagne ?", ou encore "Tu te souviens quand nous emmenions les enfants au parc, le dimanche ?"
On pourrait se demander pourquoi le jeu fait l'objet d'une leçon. La réponse à cette question se trouve dans les regrets formulés par les mourants qui disent souvent, en revoyant le film de leur vie : "Ah, si j'avais pu prendre la vie moins au sérieux !"




J'avais remarqué à quel point les malades, même les plus en colère, se détendaient peu avant de mourir. D'autres semblaient vivre des expériences tout à fait réelles avec des proches décédés à l'approche de leur mort, en discutant avec des gens que je ne pouvais voir. Dans presque tous les cas, la mort était précédée par une sérénité singulière.


Extraits de divers livres d 'Elisabeth Kübler-Ross

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Pour le décès d'une maman


Maman est morte...

Trois mots qui ne prennent

pas de place sur la page.

Trois mots qui changent toute ma vie.

Maman est morte.

Marie Laberge




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