Il faut pleurer si vous en ressentez le besoin.
Pour vaincre sa douleur, il est primordial de l'extérioriser. Les larmes refoulées ne s'évaporent pas; la tristesse qu'elles expriment demeure au fond de nous. Peu importe que vos larmes passent pour un signe de faiblesse ou une effusion théâtrale, elles charrient votre peine de l'intérieur vers l'extérieur.
On n'apprend pas à accepter la mort en l'évitant ni en la niant. Il faut la prendre de front pour la traiter de façon constructive. Que ce soit vous qui mouriez ou quelqu'un que vous aimez ou quelqu'un qui est confié à vos soins professionnels, ce sera dur. Personne ne peut accepter facilement la fin d'une vie. Mais on n'élimine pas le fait en l'ignorant et ce qui compte, c'est de vivre pleinement le temps qu'on a."
On pourrait se demander pourquoi le jeu fait l'objet d'une leçon. La réponse à cette question se trouve dans les regrets formulés par les mourants qui disent souvent, en revoyant le film de leur vie : "Ah, si j'avais pu prendre la vie moins au sérieux !"
J'avais remarqué à quel point les malades, même les plus en colère, se détendaient peu avant de mourir. D'autres semblaient vivre des expériences tout à fait réelles avec des proches décédés à l'approche de leur mort, en discutant avec des gens que je ne pouvais voir. Dans presque tous les cas, la mort était précédée par une sérénité singulière.
Extraits de divers livres d 'Elisabeth Kübler-Ross
ESPACE DEUIL RECONFORT http://espace-deuil.blogspot.com
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