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Quand je partirai, rappelez-vous de moi.


Quand je partirai,
Rappelez-vous de mon sourire ; 
De mes yeux qui pétillent ; 
De mes rêves que l'espoir dessine..
  
Souvenez-vous 
Que j'ai poursuivi mon chemin,  
Que je n'ai point de regrets, 
Maintenant que je suis dans ce monde lointain... 

Alors ne m'en voulez pas de ne plus être sur terre ; 
Je ne veux pas vous voir pleurer ; 
Car même de loin je reste tout près ; 
Et je saurai vous accompagner 
chaque jour pendant vos prières.

Auteur inconnu



ESPACE DEUIL RECONFORT http://espace-deuil.blogspot.com

Nos morts nous voient, ils sont près de nous.



Mais où sont-ils ? On ne les voit pas mais EUX NOUS VOIENT !
"La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons, 
c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas, ils restent.

Où sont-ils ? Dans l'ombre ?

Oh, non ! c'est nous qui sommes dans l'ombre.
Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.

Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, 
mais eux nous voient. 
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
O consolation ineffable, les morts sont des invisibles, 
ils ne sont pas des absents.

J'ai souvent pensé à ce qui pourrait consoler ceux qui pleurent. 
Le voici : c'est la Foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris.

C'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés,
 ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés, 
et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, 
ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour.

 Au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées...

La mort pour les bons est la montée éblouissante dans la lumière, 
dans la puissance et dans l'amour.

Ceux qui, jusque là, n'étaient que des chrétiens ordinaires deviennent parfaits.

Ceux qui n'étaient que beaux deviennent bons,
Ceux qui étaient bons deviennent sublimes."

Texte sur la mort, de Jean Mathieux apportant du réconfort lors du deuil.

Images de croix pour deuil


Croix fleurie dans les nuages et femme gothique en bord de mer




Croix noire toute simple, sur un tombe, se dresse face à un reposant paysage.


ESPACE DEUIL RECONFORT http://espace-deuil.blogspot.com

Comment se pardonner une brouille avec une personne qui est décédée ?



Une personne de votre entourage est décédée et vous n'avez pas pu régler un conflit qui existait entre vous, ou vous étiez brouillés depuis des années, mais sa mort remet tout en question et ça vous perturbe.
 Vous regrettez et ça ne vous laisse pas en paix. Comment arriver à faire votre deuil et à vous pardonner ?

Exemple de situation :
Mon père est décédé tragiquement, et nous nous étions disputés juste avant son décès...je culpabilise terriblement de ce que je lui ai dit et je n'arrive pas à me pardonner...comment m'apaiser?

Tout d'abord, il faut remettre les choses dans leur contexte...Au moment où vous avez prononcé ces mots contre votre père, vous étiez sous l'emprise de l'émotion DU MOMENT....vous avez fait ce que vous avez ressenti comme juste, à ce moment-là...
Maintenant, ce conflit prend des proportions énormes pour vous, parce que votre père est décédé, parce que vous vous en voulez de lui avoir dit cela et de lui avoir parlé comme ça....
Le conflit est resté inachevé....et vous pensez que votre père a emporté ce souvenir-là de vous....
Si vous aviez su qu'il allait mourir quelques heures plus tard, vous n'aurez pas eu cette dispute, n'est-ce pas?
Et bien, justement, là est toute la différence, vous ne saviez pas et ne pouviez pas savoir.
Ca prouve aussi que malgré cette dispute, vous aimiez beaucoup votre père et vous l'aimez toujours....
Pour vous apaiser, essayez de lui écrire une lettre, dans laquelle vous lui dites tout votre regret de cette dispute, demandez-lui pardon, et pardonnez lui aussi, car vous étiez deux personnes dans cette dispute...
Dites lui aussi vos sentiments pour lui, votre tristesse de l'avoir perdu, de ce que vous vous souvenez de beau de lui, des moments précieux que vous avez partagés....
Laissez parler votre coeur, totalement....
Puis allez dans un bel endroit, peut-être un endroit qu'il connaissait, lui aussi, qui vous fera vous sentir proche de lui....
Et ramassez quelques brindilles, des fleurs sèches, puis brûlez tout cela avec recueillement (et prudence, bien sûr...)
Le feu n'a pas besoin d'être immense, loin de là.....c'est symbolique...
Regardez votre lettre se consumer, voyez la fumée monter, imaginez qu'elle parvient jusqu'à votre cher disparu, qui en prend connaissance, et ressentez la paix, le sentiment de libération, le sentiment que le pardon est accompli. Ensuite vient l'acceptation, on cherche à rationnaliser.
"Maintenant, il a fini de souffrir..." "au moins, il ne finira pas dans un home" "maintenant, il ou elle a retrouvé un autre défunt qu'il ou qu'elle aimait, ses parents, ou un membre de sa famille, ils sont réunis."

On réalise enfin ce qui s'est passé, on commence à l'accepter.

Ensuite l'élan de vie réapparaît en nous, petit à petit, on recommence à rire, se réjouir, éprouver de bonnes émotions.

On s'investit dans quelque chose, peut-être une activité nouvelle, qui plaisait au défunt de son vivant, comme s'il nous avait laissé en héritage, une de ses passions.

On peut laisser partir le ressentiment, pardonner.

On peut planter un arbre, prendre un animal de compagnie, on se réintéresse à ce qui est vivant.
On peut recommencer à aimer, à croire en la vie.

La vie prend peut-être une autre importance, nous avons conscience de notre mortalité, de l'essentiel, de ce qui est éphémère, important ou superficiel.

On relativise autrement, on conscientise mieux les beaux moments.

Les étapes ne sont font pas toujours dans cet ordre et certaines demandent plus de temps que d'autres.

Un deuil est toujours très douloureux.
C'est important de pouvoir partager, se faire aider, ne pas rester seul plus que nécessaire, ne pas se réfugier dans les médicaments qui anesthésient les émotions, et se donner le temps pour guérir, avoir de la patience envers soi-même.

Le premier Noël, anniversaire, fête de famille sans le défunt feront cruellement sentir son absence.

Il vaut mieux éviter de prendre de grandes décisions immédiatement après le deuil, mais bien stucturer son quotidien, avoir des choses à faire, des points de repère, des ancrages.
Accepter le réconfort des autres et oser s'épancher si on en ressent le besoin.

La vie reprend ses droits, tôt ou tard, et même si on n'oublie jamais, on pourra penser au défunt avec amour, nostalgie et en positivant tout les moments heureux vécus avec lui.

Je souhaite courage et réconfort à tous ceux qui vivent des moments difficiles suite à la perte d'un être cher.

Inspiré du livre de Rosette Poletti "Vivre son deuil et croître" et de mon travail de bénévole à L'Antenne François-Xavier Bagnoud dans l'accompagnement de fin de vie, ainsi que de mes expériences professionnelles
Josette Sauthier


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