Une flamme qui s'éteint, disent les voisins.
Disparition éternelle, ont dit les officiels.
Tristesse de l'absence, dit la famille.
Pourquoi tous ces gens parlent-ils de ce qu'ils ne connaissent pas?
Le corps sans souffle, c'est affreux.
C'est vrai, nous sommes tentés de révolte.
La peine de notre cœur est immense.
Mais si ce corps était animé de ton souffle, Seigneur,
Tu ne l'as pas crée pour l'amener au néant.
Le cœur bat ailleurs que dans cette poitrine.
L'esprit et l'amour revivent en un corps nouveau.
Tu es créateur.
Tu recrées ce qui nous parait mort.
Absence apparente, présence que nous pouvons saisir.
Amour ineffacé, agrandi à ta dimension.
Résurrection plus belle que tous nos rêves.
De nouveau solitaires, nous te disons: "nous souffrons, Seigneur".
Sans désespoir.
Souffrance et espérance cohabitent en mon cœur.
Nous refusons la mort.
Toi aussi, Seigneur, Tu en es vainqueur.
Au mort, tu donnes la vie.
A nous, tu donnes la paix.
Seigneur, tu es la vie.
Nos cœurs entre tes mains, pour les unir en ton amour.
ESPACE DEUIL RECONFORT http://espace-deuil.blogspot.com
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