Savais-je voir, de ton vivant,
Les milliers de gouttes d’amour
Qui émanaient de ton être ?
Je désirais les boire,
Sans avoir eu le temps
De les voir, de les savoir.
Maintenant que tu n’es plus,
Avec moi, « main tenant »,
Je sais que ces millions
De gouttelettes sont toujours là.
Elles n’étaient pas toi,
Elles étaient la réfraction
De l’Amour-Soleil en toi.
Saurais-je, de mon vivant,
Voir en moi le mystère,
Et pardonner à la Vie
De ne plus prendre ton image
Mais d’être Vie en moi ?
Le matin, quand le soleil
N’a pas encore bu la rosée,
Il la fait briller de millions
De grains de soleil.
Père André-Marie
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