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Les étapes du deuil (3ème partie)



Ensuite vient l'acceptation, on cherche à rationaliser :

"Maintenant, il a fini de souffrir..." "au moins, il ne finira pas dans un home" "maintenant, il ou elle a retrouvé un autre défunt qu'il ou qu'elle aimait, ses parents, ou un membre de sa famille, ils sont réunis."

On réalise enfin ce qui s'est passé, on commence à l'accepter.


(Suite des articles précédents : LES ETAPES DU DEUIL, 1ère partie et LES ETAPES DU DEUIL, 2ème partie, voici le dernier volet des étapes du deuil.)

Ensuite l'élan de vie réapparaît en nous, petit à petit, on recommence à rire, se réjouir, éprouver de bonnes émotions.
On s'investit dans quelque chose, peut-être une activité nouvelle, qui plaisait au défunt de son vivant, comme s'il nous avait laissé en héritage, une de ses passions.

On peut laisser partir le ressentiment, pardonner.
On peut planter un arbre, prendre un animal de compagnie, on se réintéresse à ce qui est vivant.
On peut recommencer à aimer, à croire en la vie.

La vie prend peut-être une autre importance, nous avons conscience de notre mortalité, de l'essentiel, de ce qui est éphémère, important ou superficiel.
On relativise autrement, on conscientise mieux les beaux moments.
Les étapes ne sont font pas toujours dans cet ordre et certaines demandent plus de temps que d'autres.

Un deuil est toujours très douloureux.
C'est important de pouvoir partager, se faire aider, ne pas rester seul plus que nécessaire, ne pas se réfugier dans les médicaments qui anesthésient les émotions, et se donner le temps pour guérir, avoir de la patience envers soi-même.

Le premier Noël, anniversaire, fête de famille sans le défunt feront cruellement sentir son absence.

Il vaut mieux éviter de prendre de grandes décisions immédiatement après le deuil, mais bien stucturer son quotidien, avoir des choses à faire, des points de repère, des ancrages.
Accepter le réconfort des autres et oser s'épancher si on en ressent le besoin.

La vie reprend ses droits, tôt ou tard, et même si on n'oublie jamais, on pourra penser au défunt avec amour, nostalgie et en positivant tout les moments heureux vécus avec lui.

Je souhaite courage et réconfort à tous ceux qui vivent des moments difficiles suite à la perte d'un être cher.

On ne peut pas vivre l’épreuve à la place d’autrui.

Même avec le plus grand désir du monde d'aider une personne que l'on aime à sortir de ses difficultés, nous devons accepter nos limites et parfois, notre impuissance.

Bien sûr, avec notre affection pour la personne qui souffre, on voudrait tellement décharger son fardeau, lui donner la solution miracle, guérir ses douleurs, avoir une baguette magique pour effacer sa souffrance, faire revenir l'être aimé, lui trouver un job là, tout de suite, régler ses dettes avec l'argent qu'on n'a pas, ressusciter un défunt qu'elle aimait tant....

Mais voilà, on ne peut pas vivre l'épreuve à sa place.

On voudrait éviter à nos enfants toute difficulté, tout obstacle, toute déception.
En oubliant que nous avons, nous aussi, souffert, été frustrés, avons pleuré...
Et que c'est cela qui nous a appris la vie, et renforcé notre caractère, et obligé à developper nos ressources.

On ne peut pas porter le fardeau des autres, ni solutionner le problème à sa place.
On ne peut qu'offrir notre écoute, notre réconfort, notre présence, notre amour.
La personne qui vit une épreuve a son propre chemin à suivre, ses leçons à apprendre, ses ressources à connaître et à apprendre à y puiser.
Il faut l'accepter, et admettre que ça fait partie de son évolution.


2 commentaires:

  1. Merci Josette...

    Amitié
    Karina

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    Réponses
    1. Mais quelle bonne surprise de te retrouver ici ma chère Karina ! Je me souviens de nos partages très forts sur Facebook. J espère que tu vas bien ?
      Je t envoie mes amitiés depuis la Suisse et sache que je ne t oublie pas !
      Affectueusement et en te souhaitant tout le meilleur !
      Josette

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