L'enfant allait mourir...
je ne sus que répondre aux paroles de ses yeux.
Ils avaient l'ardeur d'une source
et la douleur des ruisseaux frigides.
L'enfant allait mourir...
je m'enivrai des mélodies de ses yeux,
ils montraient tendrement des mers sans rivages,
des rêves sans souvenirs et des amours avortées.
L'enfant allait mourir...
je respirai encore les parfums de son regard,
maintenant imprégné de mélancolies vitreuses,
et lentement ses yeux se fixèrent sur la lumière.
Ils avaient l'ardeur d'une source
et la douleur des ruisseaux frigides.
L'enfant allait mourir...
je m'enivrai des mélodies de ses yeux,
ils montraient tendrement des mers sans rivages,
des rêves sans souvenirs et des amours avortées.
L'enfant allait mourir...
je respirai encore les parfums de son regard,
maintenant imprégné de mélancolies vitreuses,
et lentement ses yeux se fixèrent sur la lumière.
L'enfant était mort...
je naquis alors du ventre des espérances,
avec lui j'ai parcouru des espaces sidéraux,
puis je suis revenu seul, des arômes plein les yeux
Emile Roberge
(paru dans Brèves littéraires, Laval, hiver-printemps 1997, vol. 11, no 3.)
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