Ne t’étonne pas,
Si tu as perdu un être cher,
D’être comme un pèlerin
Qui ne trouve plus
La direction de la Mecque,
D’être comme un bouquet de fleurs
Qui a perdu l’eau du vase,
D’être comme l’assoiffé du désert
Qui n’a même plus son mirage.
Cette soif d’amour en toi
Ne pourra être apaisée que par toi.
La vie te bousculera,
Le temps t’y aidera.
Découvre la certitude
Que toutes les fleurs se fanent
Et que tous les mirages
Sont de fausses occasions d’espérer.
Ta fusion avec l’autre
Etait peut-être ce mirage.
Regarde la vie au fond des yeux, en vérité.
Puisqu’à jamais le bruit des pas
Dans l’escalier est divisé par deux.
Père André-Marie
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