Toi que j’avais besoin
D’embrasser,
De toucher, de regarder,
Toi qui t’en es allé,
Dont le souvenir
Est si vivant en moi,
Toi qui as disparu
De ma vie quotidienne,
De mes allées et venues,
Je sais que tu es là,
Je sais que ton absence
Provoque ma présence,
Non pas à de vains souvenirs,
Mais à une autre façon
D’être présent à toi,
D’être aimé de toi,
Non pas comme une fleur fanée,
Mais comme une fleur
Dont, un jour, le parfum
Te retrouvera.
Père André-Marie
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