Tu n’as pas attendu que soient tournées les pages que nous voulions écrire ensemble,
tu t’en vas, et tu n’as pas attendu le temps de la moisson,
le temps de récolter ce qu’ensemble nous avions semé.
Tu t’en vas et tu n’as pas attendu que la maison soit finie, les enfants élevés.
Tu t’en vas et tu n’as pas attendu que nous prenions le temps de nous réconcilier
avec ceux qui nous ont fait du mal, avec ceux que nous avons blessés.
Pour tant j’espère que Dieu t’attend, j’espère qu’ Il te pardonnera
ce que d’autres ne t’ont pas pardonné.
J’espère que Dieu fera mûrir les semences déposées en terre,
les projets encore en devenir et les amitiés qui commençaient à fleurir.
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