Tu as quitté la prison
D’un corps qui vieillit,
Qui souffre et qui pâlit.
Te voilà libéré.
Et j’en souffrirais ?
Libéré du temps,
Ton corps a accompli
Son chemin sur la terre,
Mais je voudrais encore
Revoir ton visage,
Recevoir l’écho de ta voix.
Si, oubliant les détails
De ma vie au présent,
Je parvenais à descendre
Au plus profond de moi
Y rencontrer la Vie,
Là je te trouverais
A tout jamais vivant,
Inoublié et vrai.
Délaissant pour toujours
Les photos où j’étais près de toi,
Là, je poserais en toi.
Père André-Marie
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